1972 Mercredi 3 Novembre 2021

j’ai commencé par demander s’il fallait des tablettes pour le boulot – on m’a dit (j’ai cru comprendre) que non, l’établissement ne les fournissait pas – j’ai dit merde font braire – j’ai retardé un peu la rédaction de mon offre, j’ai découpé pas mal de mots importants, clés, obligés – virés les interdits ironiques hors de propos (je m’égare souvent – encore que là, pas trop quand même) (je fais gaffe) – va falloir budgéter merde je m’y mets (j’avais mal lu pour les tablettes,évidemment) (et je le savais) – je suis allé regarder vers midi l’heure mais surtout le jour (le huit à 14 heures) : tout faux – c’était le 2 à 11 heures

entre Norma; l’aérotrain; les deux de la cité; le reste du cinéma, travail, ménages courses et le bazar ambiant je l’ai eu profond comme on dit élégamment

j’ai parfaitement réussi mon acte – sans le savoir mais en le voulant – dieu merci (comme disait ma grand-mère) (la mère de mon père) je n’y tenais vraiment pas (elle allait au cinéma à l’Alésia qui devait être je suppose déjà gaumont) (elle vivait sur le boulevard, cinquième étage, la porte était à sa fenêtre – sur la cheminée, la panthère noire offerte à son mari – défunt en février 44 (convoi n°67) – par le barreau de Tunis) (bullshit-job pour un personnel de la même eau, déposer le sac à dos, faire valoir ses droits – bizarrement, dans ce cas-là, la réponse au mail parvient dans le quart d’heure – on reste sans nouvelle de l’autre du quai, ça n’a rien de spécial, juste une trentaine d’années de travail sans autre forme de procès (l’esprit grandes écoles, ça, magnifiquement standard) – ça ira – en passant par l’avenue ici le champ

ça c’est Pantin – là le contre-champ

avant double-zéro-sept qui meurt à la fin (cette honte) (quelques tracas pour STGME2 (l’une de mes marraines) (tiens je poserai l’une de ses représentations – il y avait un dossier précis pour elle mais il s’est plus ou moins perdu quelque part)