1963 comme un lundi (25 octobre)

il y avait bal hier au cent-quatre

l’ambiance était calme et tranquille – bruyante sans doute – on y a fermé la librairie – mon paxanitaire est mort de sa belle mort, et les codes à réponse rapide (C2R) ne s’y lisent plus guère – le préposé affiche un désappointement complaisant devant la difficulté de son appareil à comprendre cet état de chose, le voilà obligé de tenter de lire tout court ce qui est inscrit, le plus souvent il abdique avec un « je vous fais confiance » d’un magnifique aloi parfois il fait semblant de lire à d’autres moments il me gratifie d’un « très bien » (il peut arriver qu’il refuse de servir, auquel cas je lève un index virtuel dans sa direction et je m’en vais à peine déçu sinon) je passe le regard fier – auparavant passé par la souche Corentin

remplacée par ce chétif être (ou hêtre peut-(h)être) (je ne reconnais pas les essences malgré la formidable pression sociale qui s’exerce en cet endroit de la réalité) (auparavant encore, une visite-éclair aux deux étages (pax regardé ausculté déchiffré limite passé aux rayons X) – chercher sans en trouver la moindre trace d’un enquêteur (ou une trice) à tablette) – (lu un article (recommandé chez le Chasse-Clou) éclairant sur la propension jouissive de l’espèce à évoquer, pour l’adorer, l’immonde et l’ignoble) (trouvé cette image qui dispose de quelque analogie connexe et corrélée avec ce sujet-là

bientôt Noël ?) (nous sommes ici capables de bien des choses, en somme) (plutôt le pan mâle, c’est vrai)

Pour calmer (?) les esprits cette vue de Cagnes (André Derain) qui dut en esquisser des centaines (magique)

au cinéma (avec pax lu et max arboré) L’homme de la cave (Philippe le Guay, 2021) tendancieux et limite grossier