Contemporain (Oublier Paris #102)
une rue, un type, deux femmes, des enfants – un matin d’été – de bas en haut : les basketts (blanches)
l’arrière-train dissimulé sous un pantalon (noir) déstructuré poches démazinguées
t-shirt manches courtes maskocoude (noir, bras droit)
au bras gauche tatouage réglementaire
coupe de cheveux particulière, tatouage au cou spécial et natte supérieurement montée (on devine les lunettes de soleil, le téléphone de poche pendu, le regard aux deux croisées)
comme disait Catherine Sauvage (que j’aime toujours beaucoup) « c’est l’homme »
croisement : regard caméra (olibrius ? différence d’âge : dix lustres peut-être)
puis à l’approche yeux baissés
à l’arrière plan, une troisième génération, rangée et gilets jaunes (espérons ?)
ça c’est Paris hier, vers quinze heures
au cinéma Journal de Tùao (Maureen Fazendeiro et Miguel Gomes, 2021) à voir magnifique (une idée de ce à quoi a mené le confinement, une affaire parfaitement contemporaine) (extra) (La Nuit américaine du Truffaut version formidablement réalisée) (extra) (le cinéma comme on l’aime, mais pauvre : une merveille) (à la fin, l’irruption de Vasco Pimentel (l’ingénieur du son attitré) en buveur de (petit) lait : trop bien – mais comme d’habitude, dans les films de Miguel Gomes – et probablement aussi de Maureen Fazienda) ici une image du décor naturel qu’on ne voit que peu dans le film
(en vrai, cette image vient (semble-t-il) des Philippines, ce qui n’a pas grand chose à voir avec ce Tuao dont j’ignore le sens) (je le croyais être un lieu géographique mais le truc ne connait pas ce nom-là)
Nous nous posions des questions à propos du film de Gomes : merci de votre précieux avis : nous irons le voir.
oui tatouage nuque etc… tout
mais miracle des masques
et puis les niots en jaune
et la surprise (idiotement) de la banalité de la campagne philippine
bonne idée Employée (ça vous plaira) (on y danse…) (je ne voudrais pas vous ennuyer avec ça mais le film est de Fazendeiro (Maureen) et Gomes(Miguel) – ce n’est pas négligeable, du tout…) bonne séance !(avec cette immonde saloperie de passe sanitaire…)
en même temps (hein) les masques dans la rue, je ne suis pas certain de l’efficacité (passons (sanitairement…))
Une cinquantaine de députés de la majorité ont déposé un amendement pour rendre le « pass sanitaire » obligatoire à l’Assemblée nationale : mais le président (examiné) Richard Ferrand est opposé à cette mesure ! Belle exemplarité de ce guignol haut perché !
Pas encore retourné au ciné même si j’ai le pass droit nécessaire à partir de ce jour… Les non-cinéphiles sont quand même discriminés ! Pourquoi pas un « pass sanitaire » pour aller au Super-U ou au Monop’ ?
J’ai pris l’autre jour en photo dans le métro un type qui portait un tee-shirt et des baskets à l’effigie de Karl Lagerfeld. Je repense aux éditions Losfeld… 🙂
tous ces gens du partie des majuscules du petit ridicule sont du même acabit que cette saleté de pass du plus haut burlesque (merci du commentaire)