Pendant le weekend

1873 Mercredi 28 Juillet 2021

 

 

 

 

il y a Amy Winehouse qui chante (il s’agit d’un lien trouvé en atelier de 2016 – que d’ateliers…) (on continue, t’inquiète, l’index est terminé mais voilà que quelqu’une (une Élise…) vient déposer là son fardeau, et je découvre que le neveu de son oncle en fait de même : quand c’est fini, ça recommence – c’est égal, je tiens la corde) son retour au noir – il y aussi la fin d’un monde

la clinique du stylo, le spécialiste du stylo et du briquet ferme – toi qui entre ici abandonne tout espoir : le monde change et passent les vieilles personnes (toute ma sympathie à vous comme à vos sœurs et vos proches – et pour les fleurs eh bien je n’en ai pas d’hier, alors en voici de bien loin

) les jeunes se précipitent – abandonne mais garde courage

je marchais sur le boulevard (en poche j’avais mon traité d’onomastique amusante (TDOA) – on va se lancer dans l’index, ça risque d’être coton mais on verra – la barque est chargée tsais…) au Sénat (cette chambre d’enregistrement désincarnée – cette plaie que la droite la plus bête du monde…)  on travaillait au gros œuvre semble-t-il

il y avait ces deux spécimens à l’air idiot au dessus de la porte du 9 de la rue (#378)

je crois que c’est au 7 que Simone Signoret vint se reposer un jour où elle avorta, Daniel Filipacchi devait avoir dans les onze ans, on lui avait réquisitionné sa chambre c’est pourquoi il faisait la gueule (il n’est pas rare que les jeunes gens se comportent en sales cons) – c’était au 7 je crois – j’allai prendre un café avec l’Employée (café TEC)

belle tasse, belle cuillère (je ne l’ai pas volée mais j’en avais assez grande envie), deux soixante la pièce (bon voyage surtout !) (et mes compliments aux tourtereaux) passanitaire requis dans quelques jours (quelle saloperie) – de petites affichettes (c’est à pleurer) arborent des codes à réponse rapide – ce monde est à gerber hein – le journal en papier (en quoi ???) est à 3 euros la pièce (je voulais voir cette photo ahurissante – son altesse et sa progéniture (écœurante de convention, avoue)

y lisez-vous comme moi l’inoriginalité, la condescendance et l’hypocrisie souriante, le regard camera qui veut en découdre sûr de sa place, de sa force, de sa situation et de sa culture (papa bleu sur bleu, fiston gris sur gris – bientôt la rosette…) beau comme de l’antique (étriqués aux manches peut-être mais cette éducation…) – l’après-midi, j’allais retrouver mon ami de Champagne maigri après sa cure creusoise et en pleine forme – en passant revenant vers l’Odéon à pied, sous cette pluie ennuyeuse, cette enseigne encore présente qui fait peine aussi

obliquant un peu, marchant (le temps se dégageait un peu), je pensais encore à la marche sur le faubourg (Saint-Antoine, celui-là) entreprise le dernier dimanche du mois d’août soixante-seize par mon héros, vers 7 heures du matin, rentrant assez harassé sous son sac marchant et croisant l’épicerie ouverte sept-sept/vingt-quatre vingt-quatre (elle n’existe plus) qui faisait le coin de la rue Saint-Bernard, ce même endroit où, en seize ans plus tard, en mai, portant ma fille sur mes épaules, je croisai l’ami Sam (Fuller) (on s’embrassa – c’était un petit homme, il ne fumait plus et vivait dans le douze) (de l’autre côté du faubourg) ces jours-là et la voyant, il disait à sa femme « Look at those eyes !!! » et partant de son rire communicatif, oui

j’étais place du Châtelet et j’y photographiai l’ange et la victoire…

la dispersion continue en maison[s]témoin

 

 

 

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5 Comments

    Merci encore pour ce café et les voeux ! (je vous raconterai)

  • Prions pour que les listes du TOA ne vainquent ta foi… (ou du TOA à toi…).

  • oui on reparlera – bon voyage !

  • on s’y emploiera mister Lepiq, sois sans inquiétude…

  • Fuller du temps… 🙂