1755 (Oublier Paris #98)
Rubrique(s) : Atelier / Carnets de Pierre Cohen-Hadria / L'Employé aux écritures / Oublier Paris
2 avril, 2021 4
c’est en revenant du Bon Marché (c’est le haut de la rue), on passe aussi devant le 108
là où (équation, transformation, astronomie et mécanique céleste) (il arrive au robot de bégayer parfois)
mais aussi où (madame Rosa/Émile Ajar, racines du ciel Jean Seberg et coup de revolver dans la bouche)
passer le carrefour et l’officine
j’avais oublié qu’entre les deux hôtels (moins de 300 euros la nuit, ça va encore hein) (wtf ?) il y a cette entrée (fermée certes, mais cette entrée que TNPPI empruntait parfois, certainement)
continuant la route on croisera en vitrine d’un vendeur (type épicier) de montres de prix (peu à moins de 5000 – elles ne sont pas visibles (ni essentielles peut-être bien) avant 11 du)
(n’est-ce pas que c’est joli ? – je me souviens de la moue un peu dégoûtée du tenancier en voyant la montre de F. (calibre 51, extra plate or et croco, une merveille) (la même moue sur le visage du fucking marchand de biens de la rue de Louvois – celle des hypocrites et des jésuites) on oublie ? vers la rue, vers le fleuve – au 17 se tient l’Empire (clos et de peu de point)
les quais, celui-ci, Voltaire, et le saule qui se penche vers l’eau
et puis l’hôtel en travaux (1° étage, extrême gauche de l’immeuble, la quinze, troisième étage même position, la trente-cinq – rez-de-chaussée : bureau de direction – JB vivait au second (et) dans mon souvenir)
les travaux ont débuté en octobre 19 – 1000 mètres carrés, hauteur de l’immeuble 19,19 mètres –
et bien d’autres informations – terrain 222 mètres carrés –
on se tourne vers l’est, soleil empêché (spéciale dédicace DGL)
on franchit le pont du Carrousel
pratiquement vide (contre-champ)
champ (il se peut que mes contemporain.es aient tout à coup développé un faible pour ces animaux spécial-sortie-épidémie-d’opérette)
brume ou fog – passerelle des Arts hôtel de ville tour Saint-Jacques –
la plaque toujours pas corrigée à Brahim BOUARRAM (une lettre à la municipalité pour signaler ce manque de respect postée il y a plus de deux ans restée sans réponse – ça rappelle tellement le 17 octobre 61, les tueries et la milice du début des années quarante tu vois) signifiant tellement que la municipalité s’en fout
se pencher sur l’eau poing fermé main droite contre le cœur
une fois deux fois trois fois
rive droite
n’oublier jamais mais vivre quand même
il m’est revenu que TNPPI prenait le 68 rue du Bac jusqu’à son terminus d’alors (je crois que ça a changé) place Clichy, pour aller honorer ses morts à Montmartre (elle prenait l’avenue Rachel, ou l’escalier qui y mène depuis la rue Caulaincourt et le pont bleu), nettoyer leurs tombes et se souvenir d’eux (j’y vais, pose un caillou ici, là et là, et c’est en souvenir d’elle, aussi) (tu sais quoi, sans doute moins que les miens, mère père et frère et sœurs, sans doute moins mais
je t’aimais bien, tu sais)
Pour TNPPI, bien sûr, mais pour continuer (jusqu’au 9 du mois sans doute) l’atelier Baudelaire en sa cinquième occurrence (ici contribution)
n’oubliez jamais oui (et corrigez la faute !)
petite crainte… j’espère que je n’ai pas connu en un temps le f… marchand de biens de la rue de Louvois
@brigitte celerier : afficher le dégoût quand on veut acheter (ou qu’on peut doit ou pense) est une stratégie pour faire baisser le prix – une espèce d’habitus (et pour la correction, on peut rêver,oui). Merci de votre passage. Et joyeuses Pâques hein
Beau saule.
(à quand, pour ton blog, un index des initiales citées… avec leur dépliement ?)
Bon chocolat !!! 😉
@Dominique Hasselmann: les initiales resteront indicatives – un index serait, tu as raison, le bienvenu – et « Merci pour le chocolat »