Oublier Paris #97 Bergeyre
c’est probablement une façon de ne pas écrire mais de se souvenir un petit peu – je suis en vacances, je ne pense plus à rien, je me démets, je me détends, j’attends que les choses arrivent – et donc il y a une petite colline, juste voisine de celle nommée Chaumont (à elles deux, elles constituent les buttes)
on entre dans le domaine par l’avenue Mathurin Moreau – on fait ce qu’on veut – la rue est à double sens sur toute la longueur de l’montée (on ne stationne pas sous peine de se faire enlever son auto) (ah Paris, disait Léo, je ne t’aime plus) (non, en effet) zoom avant ?
la plaque posée le onze onze du onze du siècle – lotissement, habitations, un peu comme de l’autre côté de l’autre collinette la Mouzaïa (tu veux te renseigner sur ce nom ? on débaptise ou bien ? ce qu’ils nomment (et elles aussi) la culture de l’effacement – ces temps-ci, ça pue tu sais (les années trente) – pardon je m’égare) – trucs pour friqués, certes – bourgeoisie friquée – au lieu de bobo bofri – il y a jouxtant ce petit jardin une villa (1. capture enlierrée de avril 2008)
elle porte un nom que j’ai oublié (je le poserai dès que possible) (Georges Lardennois, un chirurgien) (c’est celui de l’architecte je crois me souvenir – osef à peu près complètement) ici en mai 2012, autre point de vue – on a ôté le lierre mais la villa est dans un sale état (ça va continuer tout du long, je préviens)
même date
c’est vers ce moment de la rue que le stationnement devient autorisé – le lierre toujours sur la façade sud
mai 2014, le matin, les moutons aux cieux – les arbres, la maison vide (Polnareff quelque chose ?) – deux mois plus tard
joli coin parisien (à peine parisien, je reconnais) au loin vers l’ouest la choucroute de l’enflure thiers, au sud l’entièreté de la tour Eiffel (ces monuments ne seront pas à l’image) (au loin seulement sur la troisième)
nous voici en mai 2015, la villa dispose de cent trente cinq mètres carrés habitables –
avril 16 – non c’est joli, on ne peut pas dire – dans quelques mois elle change de mains –
il serait temps (avril 17) plus de lierre depuis un moment –
mai 18,la cascade toujours là – je crois que j’ai regardé un peu plus le carreau cassé du premier étage (juillet 18)
à l’abandon
avril 19 –
vente aux enchères, le tout emporté à 2,2 –
y’a du boulot – recouverte du tulle qui sert au brouillard pour les images de cinéma (je m’approche à peine) (mars 2020)
c’st vrai qu’il y a (peut-être le jardin qui est intégré dans le prix – un peu plus de 16k le mètre carré, remarque ça va encore) (enfin ce n’est pas rédhibitoire) (je veux dire on n’est pas avenue Foch ou ni Paul Doumer) (enfin je me comprends, comme disait mon oncle) – billet dédié donc à Robert, avec notre sympathie.
Bon dimanche.
oui il y a du boulot mais pourrait y avoir du charme et ça m’a permis d’apprendre d’où venait ce nom et peut-être à l’avenir de ne plus le transformer en Bergère
C’est un joli coin, à parcourir à pied après un escalier interminable…
Le beau lierre et le bel aujourd’hui… 🙂
@brigitte celerier : beaucoup de charme sans aucun doute…
@Domnique Hasselmann : prendre par l’avenue Mathurin Moreau (on peut y aller à pied,il y a même des trottoirs…!)