1607 Dimanche un novembre vingt-vingt
un temps de Toussaint – on vaque – on range – on enrage certes – un temps de Toussaint
il faudra doucement détacher du morceau de bois l’emprise de son écorce, le polir, l’enduire et le peindre – la plupart du temps, les billets sont réalisés en pure perte – pour marquer le coup (le cou, le joug) (des nouvelles de Élise L. de Pau ? – rien depuis le seize de juillet)
ce ne sont qu’images d’octobre (on range, jte dis) on oublie ses rêves tout autant que le reste du monde – certainement pas – on oublie ses rêves et vers sept heures on se retrouve conscient
le poète vivait dans cette maison qui fait le coin du boulevard et de la rue Saint-Guillaume quand même – et puis vint la fin de la guerre – sous le signe du sang épandu, des mains arrachés, des éborgnés, « la poétique libérée c’est du bidon » disait un autre – réfugié en Italie si je me souviens, fête nat de quatre-vingt treize – sous le signe du souvenir
un cierge pour les miens, un autre pour les tiens au coin Orillon – Saint-Maur – je passe – un ange en silence
on verra – bon dimanche
@piero : ça remarche !
Belle photo que la plaque « Apollinaire » qui a dû, en son temps, avec quelques-uns de ses ouvrages (« Les Exploits d’un jeune Don Juan », « Les Onze mille verges »…) filer… l’apoplexie aux lecteurs empesés de son temps !
Donc tu es parti et je suis rentré samedi dernier, on a failli se croiser. Mais nous sommes à égalité : le confinement est ordonné à tous (il est vrai qu’avec la campagne sous les yeux, c’est plus agréable !) et notre gouvernement paternaliste autorisera un Noël où chacun offrira aux autres (pas plus de quatre ou six personnes à domicile) des masques de toutes les couleurs.
Les tricolores seront gratuits en grande surfaces, commerces « essentiels ».
Merci pour les nouvelles de brigetoun qui, une fois de retour chez elle, prendra peut-être la décision de se reposer un peu plus que d’habitude (mais la fermeture des théâtres et musées devrait l’aider) ! 🙂
@Dominique Hasselmann : bienvenu à Paris !!! (et bon courage pour la suite)
oui pour une fois nous pourrons penser depuis nos campagnes : pauvres parisiens
@brigitte celerier :content de relire vos commentaires – merci- bon courage pour cette convalescence donc…