Pendant le weekend

1543 Samedi 29 Août 2020

 

 

 

égrener les dates – les faits – les jours – travailler et prendre de la peine – la Fontaine quand tu nous tiens… – le petit (mais épais) livre vert de nos enfances – maxé obligatoire mais on le laisse en poche (au travail, ne pas reconnaître les gens; sur la page de l’intranet découvrir la disparition d’un ami collègue qu’on saluait depuis trente ans d’un « mon capitaine » ou quelque chose, cinquante et un an…) (non, le monde continue sa tournée) les gens

c’est le regard caméra de celle de gauche que je préfère (l’accoutrement de celle de droite m’intime de penser aux corps des femmes, cette façon de se présenter en quelque sorte – le sexisme n’est jamais absent des images – c’est plus le chapeau visière qui a été à l’origine du cliché) la pratique du nino est générale comme on voit ici : 100% des individus s’en sert (dont l’opérateur évidemment, quand même il serait paparazzo) – individu n’a pas de féminin, tu remarqueras) le billet est assez empreint de genre – café TEC quand même, ce matin même – standard

on marchait dans les rues hier soir plus ou moins maxés (c’est une avenue mais OSEF un ptit peu) après le cinéma on a croisé cette officine

(j’ai le sentiment que le nom du resto gréco-turc de la série reprend le prénom d’un militant kurde, Mazlum Dogan, fondateur du PKK) (combien de martyrs, combien de morts tellement iniques… je ne cite que le canard : « Ebru Timtik avait été condamnée en 2019 à plus de treize ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste ». Elle faisait grève, aux côtés de son confrère Aytaç Ünsal, pour demander un procès équitable » sous le titre « une avocate emprisonnée meurt après 238 jours de grève de la faim »

La fierté de l’ignoble responsable de cette mort (et de tant d’autres…) se mesure dans ses discours va-t’en-guerre – le dernier des sultans, Erdogan cette misère… (ce blog deviendrait-il le signalement des exactions commises par ces États abjects ? ce serait leur faire un bien grand honneur – et pourtant, taire ces procédés révoltants ? ) (on est peu de choses…)

lecture Les bottes suédoises (Henning Mankell, Seuil 2016) (une narration comme on aimerait en tenir – seulement je me disperse tellement…)

au cinéma Voir le jour (Marion Laine, 2019) magnifique (direction d’actrices, image et les actrices elles-mêmes (Sandrine Bonnaire Aure Atika Brigitte Roüan sublimes au même titre que toutes les autres…) magnifique (sans réserve – sauf pour quelques allégories ou les chansons (il y est, interprétée par Frida Boccara, la « Les moulins de mon coeur » qu’on adore cependant à cause du « comme les chansons qui meurent/aussitôt qu’on les oublie »), mais n’importe) (on chroniquera sans doute en maison[s]témoin)

 

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1 Comment

    tout – nos petites vies et petits ridicules quotidiens – l’ignoble et l’héroïsme que peuvent produire l’humain – et puis ses créations en ce qu’elles ont de bons