Sur le bureau #48 G.7
Rubrique(s) : Carlos Guyancourt / Carnets de Pierre Cohen-Hadria / L'Employé aux écritures / Sur le bureau
12 janvier, 2020 3
on ne va pas arrêter ça comme ça – après quelque semaines d’interruption (et vu que le B2TS du dimanche a été réalisé la veille – Gustave Goublier, quand tu nous tiens) ici quelques images glanées ces temps-ci sur le « magnat déchu de l’automobile » (en fin d’année 19, Carlos Guyancourt s’est évadé de l’établissement surveillé par la police et la milice de Nissan – jetant aux orties japonaises les 12 millions d’euros de ses cautions – un an de Smic lequel rétribue la plupart des intervenants (en cdd certes) en occident des usines de la désormais foutue alliance équivalent à quinze mille euros, ça ne fait que 800 ans de salaire – non, mais ça va bien) (il parait que son évasion a coûté un peu cher mais qu’est-ce qu’il peut bien en avoir à faire, le pauvre garçon qui recouvre sa liberté ?)
image de sa remise en liberté ou peu après – la suivante illustre son dépôt de plainte contre Nissan et Mitsubishi motors pour rupture abusive de contrat (19 juillet 19)
dubitatif ? on n’en sait rien – en tous cas élargi, il se donnera en spectacle (on a comme le sentiment que c’est le désir le plus grand et le plus fou de ce genre de personnage que de devenir une star – de cinéma ou d’une série – on imagine qu’il interprète son propre rôle dans la série dont s’inspirera son exemple) (une chronique plus ou moins vulgaire et plus ou moins informée indique que le malheureux en fuite en aurait vendu les droits à une plateforme, Netflix, mais aurait été approché (j’aime ce terme) par deux ou trois autres producteurs – une histoire à narrer pour dysney sans doute)
(il faut noter la prouesse du canard de parvenir à réunir sur un même ordinogramme six représentants de l’ordre de ce monde (pour ne pas dire de l’immonde) et trois autres dans un costume d’apparat de si bon aloi – non, mais c’est joli tout ce blanc dans un département d’outremer (Mayotte) : magnifique – la dame avec des cheveux àla garçonne et le costume blanc, chemise échancrée et sans chaussettes, quand même, c’est Annick Girardin, la ministre de l’outremer) monsieur Carlos G. clame son innocence, ici en une
la même en page intérieure (on notera l’absence de cravate et de micro (celui qui est attaché à son revers ne compte pas) – l’homme apparaît ici tel qu’il est, en lui même : c’est beau généreux et franc du collier – tellement innocent – il a gardé sa montre parce qu’il sait que tout de même c’est important) convaincant hein ? – le 24 octobre dernier régime de faveur chèrement acquis – il semble que sa femme ne pouvait lui rendre visite (elle ourdissait dans l’ombre…) mais le reste de sa famille, si : il les invite donc à des concerts et autres galéjades d’un homme aux abois poursuivi par une police (et surtout une justice) indigne inhumaine forclose
tandis que intérieure celle-ci illustre l’article titré « Carlos Guyancourt : ses avocats dénoncent une « enquête extrêmement illégale » (menée par des procureurs qui ne connaissent sans doute pas la loi, on subodore) – et puis voilà que le samedi 28 décembre après de nombreuses mises en cause de la surveillance d’un membre de l’ex-Alliance (Nissan sait, comme tout le monde d’ailleurs, que Carlos G. n’a qu’un seul objectif c’est quitter ce sol nippon si ingrat et devenu inhospitalier envers son adoré (jadis) cost-killer…) (et donc cependant et malgré tout, après une longue et fructueuse préparation) boum (surprise ! comme on dit aujourd’hui) (de vieilles images) (rocambolesque c’est joli, on se souvient de Ponson du Terrail ? des aventures incohérentes, mais aussi du sens de l’honneur…)
(cravate, bien rasé bien coiffé – propre sur lui) doublée de (ici en avril je crois me souvenir – il faut noter le gras du cheveu, la cravate oubliée, le visage minci – et les masques des représentants de l’ordre)moins fringant
triplée par (il a oublié sa cravate l’avocat et il souffle – il court, n’en croit pas ses yeux ni ses oreilles : pensez, il a été doublé par son client…) une photo du jour (31 décembre)
car, en effet, ses avocats nippons n’étaient au courant de rien. Croie qui veut.
Fin de l’épisode.
au cinéma Les Siffleurs (Corneliu Porumboiu, 2019) plutôt sympathique (scénario en sable quand même et erreur grave dans la distribution mais bon) (deux génériques – début en tunnel et fin singapourien – réjouissants)
Bon dimanche
ils n’étaient peut être en effet au courant de rien, n’étaient que des outils et, qui sait, auraient pu être respectueux des lois.
Lr plus obscène est la cour des journalistes et sa possibilité de choisir qui pourrait recueillir sa parole d’or puisque « tout le monde l’attend » (ben moi non en tout cas, et j’ai coupé là – il semble que les comptes bloqués ou saisis lui laissaient encore des possibilités, et que cet affreux Nissan qui j’ai cru le comprendre est en principe propriétaire de la maison libanaise soit bon garçon finalement)
On en attraperait presque une indigestion de ce type (« Y’a pas de sushi ! »)… et dire que Miss Léa Salamé – une figure du PAF – a été dépêchée par France Inter à Beyrouth pour recueillir, telle une vestale en admiration débridée, les propos vaseux de l’individu qui « a fui l’injustice » (les milliers de salariés qu’il a mis à la porte ont fui sa dictature carrossée…).
On admire par ailleurs la position franche et réactive d’un Le Maire dans cette affaire. 🙂
@brigetoun: je vais tenter de le savoir (pour la maison à Beyrouth et Nissan (zeugme) mais ça m’étonne là tout de suite
@Dominique Hasselmann : la figure du PAF sait pourtant se montrer assez outrancière quand elle interroge un syndicaliste – pour monsieur Le Maire – prétendant au poste à Philippe (faudrait se laisser pousser la barbalakon, ça lui irait bien,tiens)- franc et proactif c’est tout à fait lui (désolé pour l’indigestion, mais ça n’est pas fini…)