Oublier Paris #87
il y a quelque chose avec les rues, les changements , les choses qui évoluent – ici en 2008 :
c’est cette histoire de garage qui est toujours dans la même position (le travail paternel, dans celui de son oncle – ces gens-là, cet oncle, Robert, klaxonnait en bas de la rue du théâtre romain où il vivait au bord de l’eau, afin qu’on lui ouvrît le portail de sa villa – il y avait dans cette partie de l’avenue (sur la droite quand on descend vers la mer) son terrain, et plus haut, celui de la maison, puis celui de la maison d’une autre de ses sœurs, à ce Robert – Marcelle, je crois bien – je ne sais plus : je me demande, le garage, oui, mais je me demande souvent ces gens-là…) – et donc le garage, oui, c’était là l’atelier où travaillait monsieur L., la première des autos était entretenue ici – durant les années quatre vingt-dix – en 2014 ce n’est plus un atelier, ce n’est plus un garage
l’interdiction de stationner, toujours valide, n’est-ce pas – un rideau de fer, une porte condamnée, et une fenêtre du même tonneau – quelques graffitis – 2014 (un petit balcon aménagé qui me fait croire qu’on fait attention à la vie des enfants) –
il me semble qu’on a aménagé dans la porte une ouverture de boute aux lettres – 2014 à nouveau repeint, affichette déplacée sur la porte
à côté toujours l’enseigniste; ce n’est plus un garage (2017)
ça ne sert pas à grand chose de repeindre… (2018)
un peu d’ordre, puis ici il y a peu, ouvert (mai 2019)
et, enfin une image prise sur le vif (ou le motif, c’est comme on veut) – octobre 2019
le tour de la fausse fenêtre en jaune – une idée – la curiosité du rédacteur étant sans borne
apparemment ça bosse – dans quoi ? qui peut le savoir ? fruits et légumes ?
Le dix huit de la rue Sambre et Meuse – atelier du garage situé sur l’avenue Claude Vellefaux (concessionnaire d’alors : l’image si souriante du patron
je le retrouve – le garage a fermé ici pour rouvrir ailleurs, puis a fermé désormais remplacé par un immeuble de bureau – entre temps, de mi-octobre au 31 octobre, un musée transitoire s’y est installé – un article à venir dans Ville & Cinéma probablement)
import-export ? quelle que soit la signification de ces mots…
Les panneaux de stationnement interdit (conjuqués à ceux de sens interdit) ont eu la vie longue…
Sic transitoire mundi ! 🙂