Samedi 12 octobre 1216
on a parlé de plaquettes de cuivre sur les temples, de tags à Nanterre et à Saint Denis (lors des grèves de 2018 contre parcours et la loi inique ORE) (le conseil d’État invalide d’ailleurs les frais d’inscription outranciers pour les étudiants étrangers)
(à gauche de l’image, la flèche noire indique le bureau des stages de l’université) – à cette occasion, on a appris qu’il valait mieux pour les directions des établissements universitaires disposer de murs blancs plutôt que de matériels informatiques performants – ce qui en dit assez long sur la qualité des accueils dans ces lieux… (voilà bientôt vingt ans que l’université est attaquée, battue, piétinée par les pouvoirs capitalistes afin d’en interdire l’accès au commun et le réserver aux plus riches et d’ainsi privatiser les enseignements : mais on se bat encore et elle bouge et vit encore) – on a parlé aussi de la phrase de Mons lorsqu’en 2015, la ville fut capitale culturelle d’Europe (ici le trajet de dix kilomètres dit-on de la phrase dans les rues de la ville)
(en haut à droite, le carré qui se ferme sur lui-même : la prison) – présentée par Virginie Tahar (qui est en quelque sorte compagnon de route de l’Air Nu et de ses Villes passagères) – ici l’écriture urbaine exposée (donc) de l’interruption de la phrase (l’adresse portée là ne répond plus…)
colloque dont on ne pourra malheureusement pas suivre la deuxième journée qui se déroulera au MUCEM à Marseille vendredi prochain (18/10/19 donc) (appel à contribution ici) (programme des journées là) – accueil adorable, on remercie – quartier neuf, assez monumental, de la frontière Saint-Denis-Aubervilliers (terminus « Front populaire Aubervilliers Saint-Denis » de la ligne douze du métro – mairie d’Issy Porte de la Chapelle) (j’ai remarqué à cette occasion que les chiffres portée par cette wtf régie pour indiquer les lignes de son métro ne rendent pas compte du sens dans lequel il convient de le prendre : pour perdre le pékin, c’est pratique)
Retour intra muros – métro, je suis descendu à Marx Dormoy, pour marcher jusqu’au métro la Chapelle – il faisait beau, je suis passé devant l’épicerie Sabbah (un des seconds rôles du « Deux moi » de Cédric Klapisch – chroniqué dans la rubrique Ville et cinéma de l’Air Nu, à paraître)
plus un salon à porter à l’Invent’hair
et en partant cette devanture que j’ai voulu sauver de l’oubli et de la destruction probablement prochaine (j’aime particulièrement la casquette blanche de la gonzesse qui, sur ses pompes blanches immaculées du même ton, passe)
au ciné Papicha (Mounia Meddour, 2019) on salue le courage (la réalisation, chacun ses goûts mais la caméra portée à tout bout de plan, genre les frères Dardenne, c’est fatigant) (la jeune héroïne (Papicha est son surnom) (incarnée par Lyna Khoudry – un rôle dans les Bienheureux (Sofia Djama, 2017)) se sait trop séduisante) mais on salue le courage (le film a été interdit en Algérie, sans explication : on comprend cependant qu’il fasse une certaine ombre au pouvoir en place)
un ilôt d’intelligence, merci
Les « Cycles Jean » pris en plongée… j’espère que ce n’est pas prémonitoire ! 🙂