1227 Mercredi 23 octobre
un café avec mon ami libraire du côté de Saint-Lazare (on parle de la maison d’édition du CNRS qui « fait un carton » dit-il – c’est une bonne maison) il s’en va donner son cours – back to the work mais tranquillement
en passant dans le 26 – je me suis arrêté pour marcher (croisé la rue Poissonnière où je menais les filles à l’école) – acheté un sandwich comme alors – mais pas ici (série en cours)
(c’est Paris, ça : tu penses à l’autocrate qui rencontre l’ordure (ces rôles-là sont interchangeables) qui guigne le prix Nobel de la Paix – délicieux en effet) – un monde dingue au boulot – cris bruits pleurs courses rires smartphones photos selfies dans toutes les mains – travailler permet de juguler l’angoisse, passer son temps à gagner sa vie pour la perdre, on ne pense plus à rien qu’à ce qu’il y a à faire – le faire – puis en finir, tant mieux – dire bonjour au revoir poser des questions entre temps – dehors il fait encore jour mais gris et la mouette rit avant de se poser (à jour de l’atelier avec un dictionnaire en images)
en dvd « En amont du fleuve » (Marion Hänsel, 2016) (ennuyeux) mais Olivier Gourmet et Sergi Lopez dans les deux rôles principaux – bif bof
Istanbul à Paris… Je ne me souviens pas d’avoir vu Paris à Istanbul… (Erdogan n’était pas encore au pouvoir absolu). 🙂
« travailler permet de juguler l’angoisse, passer son temps à gagner sa vie pour la perdre, on ne pense plus à rien qu’à ce qu’il y a à faire » tout est dit, sauf que oui on peut arriver à avoir des amis à saluer (et cela aussi : quand on a gagné le droit de ne plus travailler il y a un temps plus ou moins long de dépression comme le dit le début de la citation)