Samedi 21 septembre 1195
il y a quelque chose du vrai travail dans la tenue d’un journal – il faut faire une édition, retenir ceci et oublier cela – faire des images aussi (il n’y en a pas:on prend dans le stock
ici une série en cours ne comprenant qu’un seul élément – quelques années, pour marquer le passage en ville (je crois bien que c’est rue du Faubourg) – il ne se passe pas grand chose (acte 45 comme on dit – les manifestations en faveur du climat :quelque chose nous en éloigne sans doute notre âge)
gauche cadre cette veste bleue – disparue – le type qui prend son visage dans sa main, Venise 2012 – recadrée
à l’aveugle – continuer à lire les textes des ateliers – continuer à avancer en âge et en abrutissement (je ne lis plus le journal, je n’écoute plus la radio, je ne veux plus rien, juste sortir marcher lire et écrire – pour le dernier verbe c’est désolant (je n’y crois plus) (pourtant le texte pour mon ami Pasquier -qu’il a publié sur facebook – n’est pas si mal) (je n’ai plus de conscience critique – c’est sans doute de ne pas travailler – ça me pèse)
celle-ci date du quatorze octobre deux mille huit – je revenais de voir TNPPI – voilà un mois que ma mère avait disparu(cette époque où elle me disait « maintenant je suis seule » – avant qu’elle ne tombe dans l’escalier et se fracture le poignet) (non, cette époque, non – et c’est celle qui apparaît dans mes 27 septembre) tant pis – il y a sûrement des images de cette date-là – celle-ci courant octobre aussi (il y avait la chanson du Cabrel aussi à ce moment, cette époque, le temps long – « vous, vous jouerez dehors comme les enfants du nord »…)
ambiance sépia (ça déprime un peu, pas vrai)
au cinéma Un jour de pluie à New-York (Woody Allen, 2018) inutilement
quelques roses de TNPPI
j’avance davantage en âge, j’ai souris grandmaternellement au petit groupe (pas si petit mais plutôt plus faible que les précédents) groupe jeune qui défilait au moment où sortais du Monoprix avec une énième série de compas bas de gamme, cahiers, équerres etc…)
et ne suis même plus capable de lire les textes de l’atelier (pas tellement non plus les livres qui s’accumulent)
juste de sentir un peu ce que vous dîtes d’autre
@brigetoun : nous avançons et nous y allons à (pratiquement tous) la même vitesse (aussi) (il y a pas mal de choses à lire quand même : un vrai foisonnement dans les travaux – herculéens ces ateliers) accrochez-vous et lisez, c’est un ordre …!!! (reposez-vous aussi – la marche hein…) Amicalement avec vous.