Vendredi 12 juillet 1129
je suis allé déjeuner avec A. et en revenant je suis tombé sur ceci
outre deux petits canards, rue Quincampoix, hier il faisait lourd – des nouvelles de E. qui va bien – tant mieux – écouté dans le poste le directeur du centre national de la recherche scientifique : à pleurer – fuck off – quatre images de B2TS (merci à lui) qui me ravissent toujours – il me suffit d’en trouver pour que ma journée soit illuminée – c’est un peu excessif, mais sans doute est-ce parce que je ne parviens pas à me mettre à écrire ce qu’il faudrait que j’écrive –
mais j’aime comme il orne nos rues (même si, ici, elles sont d’un autre objet que des portraits) – potelets, bétons, wtf « mobilités contemporaines » voies privées pour vélos, n’importe peu importe –
si la précédente venait de New-York ou Londres, peu me chaut (sans doute) celle-ci vient de la rue de l’Aqueduc, il y a des rues qu'(on aime (elle en fait partie), il en est d’autres par où on passe sans s’en apercevoir :
Quincampoix je ne la goûte pas – mais on y avait pourtant trouvé aussi un des poèmes-express de l’ami Lucien Suel – le P/E*363
ces images nous disent quelque chose aussi, même petites, j’aime à les croiser – le matin même il y avait ce type dans sa nacelle
c’est le A du cinéma qu’on dispose – c’est à la Villette, on voit les rondeurs de la Cité de la Musique – et aussi celui-ci sur son balcon en son septième étage
immeuble de l’agence France-Presse – rue du 4 Septembre par exemple aussi, qui m’est aussi familière que celle de La Fayette – je les confonds d’ailleurs en leur bas – jusqu’à la pointe Drouot pour l’une, jusqu »à la Bourse pour l’autre (l’ex-Bourse, transformé en show-room de la communication moderne – la gerbe, évidemment, avec ses entrées très importants personnages, ses sicaires barbalakon et tout le kit)
à la télé Mort ou vif (The quick and the dead, Sam Raimi, 1995) (western sadiquo-parodique coproduit par Sharon Stone (sans scène de lit) rôle principal, partagé avec le méchant Gene Hackman un défroqué Russel Crowe et un Leonardo di Caprio d’à peine vingt ans)
merci pour tout (surtout pour les canetons)
J’ai toujours aimé l’immeuble de l’AFP avec ses antennes, comme une vigie de jour ou de nuit.
Des journalistes demeurent – ce qui n’est pas le cas, paradoxalement, de certains ministres ou députés – les gardiens de la démocratie. La loi de 1881 en est un des piliers qui doit demeurer intouchable, même par la fabrication factice d’autres lois opportunistes.
Petites photos encadrées sur les murs dont je m’étonne toujours qu’elles ne soient pas esquintées par des abrutis : la beauté se défend toute seule ! 🙂