jeudi 4 juillet 1121
Rubrique(s) : Carlos Guyancourt / Carnets de Pierre Cohen-Hadria / journal quotidien
4 juillet, 2019 1
des nouvelles de Carlos G. en juin ? Une seule (c’est terrible on l’oublie – et concomitamment, sans lien de cause à effet d’ailleurs, il en est de presque de même des gilets jaunes – on en aperçoit encore derrière les pare-brise – c’est terrible, le temps oublie et nous ne pensons plus qu’à l’été) : ça a eu lieu le 13 juin, perquisition à son domicile parisien – illustration : sa sortie de prison, début avril…
bah c’est tout – il y a bien aussi un peu d’ordure du ministre de l’éducation nationale qui imagine faire face aux grévistes en usant d’expédients idiots – mais c’est sa marque de fabrique, je sais bien – il y a bien aussi les urgentistes qui s’injectent de l’insuline pour qu’on les écoute (l’Agnès style le petit chat est mort n’en entend pas parler, cette honte) – tout ça est à pleurer, mais enfin cessons – la vue du vingt quatrième pour le plaisir
le docteur a remercié sa famille (et bien d’autres), larmes d’icelle et champagne, rires et complicités (magnifiques) – pas de cinéma (mais « la femme de mon frère » à voir prévu je ne sais quand) – ici des nouvelles du figuier qui croît et embellit
tendresse pour le figuier (dans les bidules il y a tout de même l’assurance chômage qui promet d’être une vraie merveille et la baisse des APL en septembre)