5 avril 1031
dans le métro hier, revenant du séminaire (le midi au déjeuner, on a discuté le coup – beignets de calamars choux rouge cuit et riz, poivrons rissolés : quelle cantine…!) , je ne sais pas ce qu’ils avaient

chacun fait ce qui lui plaît dit la chansons, certes

ça ne fait que deux bouquets, tu me diras – casques portables yeux fermés: tout pour oublier – moi, depuis soixante dix, j’aime le métro – il devient un peu impossible, mais je l’aime quand même – sans doute en souvenir d’Agnès Varda – j’avais été, le matin même, faire cette petite image des potelets décorés de la rue Froidevaux (le petit fils de la réalisatrice les a décorés pour se souvenir honorer louer et rappeler la coiffure de la charmante)

qu’il en soit, ici, remercié.
Aller au travail, relire la nouvelle, revenir du travail, relire la nouvelle, corriger enlever un mot deux trois quatre mille au cordeau – c’est la contrainte, c’est la consigne, j’en sais rien, c’est égal, publication probablement demain – toujours la même histoire, le terrain reprend comme la fatigue et l’ennui mais n’est-ce pas aussi par lui qu’on se réalise ? Tant pis, tant mieux, peu importe, aller.
Varda restera : la dernière photo est un travelling en attente de l’injonction : »Partez ! ». 🙂
oh la jolie idée !