12 mars 1106
(la saisie qui s’effectue sous un autre masque que celui du logiciel me fait faire des cauchemars) (je n’en aurais jamais fini, cette peur qui m’étreint, je sursaute je me réveille : ce n’est que le métier)
Ici un petit métier
trouvé hier matin (il est trois heures et quart) j’ai travaillé et écrasé sans m’en rendre compte quatre saisies – ma claque, j’en aurai pleuré mais j’ai passé l’âge – ça ne passe jamais – je suis allé marcher un moment, j’ai lu, – j’ai fait une fondue de poireaux (le menu du dîner avec de la crème et des tagliatelles fraîches – suivie d’une salade verte) et j’ai haché en petit le film-annonce de ce bouton de nacre que je vais agrafer à la maison[s]témoin (ces turpitudes, ici, là, ailleurs – hier, un commentaire sur le billet Cléo – on fait des trucs, on va au cinéma, on écoute de la musique et on aimerait simplement en vivre…)
Mais non.
Cette image dont je ne sais la provenance (j’ai l’impression qu’il s’agit de la gare de Lyon, mais cette photo n’est pas de moi – un montage…)
Il est tôt et j’ai faim – un café ne serait pas de refus mais c’est trop tôt et je comprends bien les rouages de cette insomnie qui me permettra, dans la journée qui vient d’échapper à ce bullshit-job – c’est que je n’en comprends pas la raison, ni l’efficace ni le but – je le fais parce qu’il me nourrit – c’est le printemps, forsythia et autres cerisiers japonais vont fleurir – on ira manger une pizza, ou du sauté de veau, quelle importance, cinéma, musique, on vivra pour ça, on vivra
on vivra
et mon expérience me dit que les larmes sont de tous âges (et sans doute plus prêtes à sortir en avançant)
Vu, vendredi dernier, du côté d’Ermenonville, des prunus en fleurs : celui de notre jardin, très grand, n’est pas au courant du changement climatique ! 🙂