30 novembre 1006 (petit carnet de voyage(s) – 108 bis)
Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / Carnets de voyage(s) / journal quotidien
30 novembre, 2018 4
on est parti à Chartres en train, passant par le Montparnasse monde qui est en train (c’est fatal) de se transformer en une hideuse foire à rien – toujours pas d’aiguille à l’horloge –
on a pris le train (j’étais avec Anne Savelli et Thierry Beinstingel, on a parlé du laboratoire d’en face : quelle affaire…!), il y avait aussi celui-ci
et bien d’autres encore – on s’est bien marré, on a bu du champagne – fin de résidence oblige (on remercie ici le libraire de L’Esperluète, encore à nouveau) on a parlé de « Il se pourrait qu’un jour je disparaisse sans trace » à paraître le 9 janvier chez Fayard – j’ai lu un peu de « Et alors, Venise ? » – paru chez l’auteur – on a vu et loué à grands cris la cathédrale de la ville, ici dans le noir
mais ici colorée
quelle magie que Noël… (oui, bientôt, bientôt – ce jour ma fille tape 28, la vie est belle, ce qu’elle est et voilà) reprise du train en sens inverse, retour downtown, reprise, retour sur les lieux ce matin (ils avaient un jour ôté la tour
voilà qu’ils l’ont replacée
) j’ai beaucoup marché, je suis passé par ici
puis aussi par là
sans m’y arrêter, acheté un livre de pâtisseries dans une officine « Mona lisait » que je croyais disparue mais non, puis j’ai retrouvé mon ami au café de la mairie (onglet frites salade chardonnay) puis passé par le parc
où on raccommode la pelouse, ici un type plus ou moins caché
d’ici on le voit, mais de là, moins (enfin, ce n’est pas probant)
il était là en tous cas, en marchant on croise de petits métiers
ou d’autres semblables
ou d’autres encore dans le métro de retour
(on sent quelque chose en ville qui veut que le recours au vêtement de couleur – quand même il serait obligé et prescrit par un règlement strict et intangible – ressortit à quelque chose comme une espèce de plaisir, de fierté ou d’affirmation… : je retravaille ce samedi, alors qu’ils prendront l’Elysées ? oh Lord…!) Il fait doux, novembre s’en va, que bientôt s’allongent les jours – enfin cette image de ces deux volatiles au parc, la liberté sans doute
pas certaine qu’il y ait opposition entre les couleurs 🙂
cartes trouvées (pas les désirées mais bon…), envoyées tout à l’heure
Ils ont bien fait de garer la grue Heli près de Montparnasse, sur les Champs-Élysées demain elle aurait pu foutre la treuille… 🙂
Encore merci à vous deux d’avoir rendu cette fin de résidence si joyeuse !
Merci Piero.
et vive les ptits zoiseaux :-))))))