Oublier Paris #79 (115 boulevard Saint Michel – Paris)
On poursuit/abonde/brode/illustre/supplémente ici le travail de l’amie Employée aux écritures et une mise à plat des chantiers qui sévissent dans notre/votre/la ville (évidemment, c’est rive gauche, mais enfin, peu importe) (il s’agit d’une poursuite empirique, encore heureux – on a travaillé au Cardinal Lemoine et ailleurs, mais n’importe à nouveau).
Il s’agit ici d’un immeuble qui se trouve sur le bord du cinquième arrondissement – la vue qu’on admire chez l’Employée aux écritures montre dans l’image de l’immeuble détruit, les débuts de la rue Herschel qui se situe dans le 6 – (du nom du William, astronome britannique découvreur d’Uranus – vu que nous ne sommes pas loin de l’Observatoire, lequel fait souvenir de la trouille ressentie par Mitterrand (pas encore alias tonton), fin cinquante neuf, quand il a cru (ou qu’il a fait semblant de croire) qu’on en voulait à sa vie – passons) (passé, oublions Paris) (on peut noter que le William en question avait une soeur avec laquelle il fit ses découvertes, mais qu’elle ne se trouve pas honorée de figurer sur la toponymie – réparons cette erreur ici : prénom Caroline, il me semble – merci qui ? wiki).
Ici la vue « satellitaire » en forme d’artefact (le point rouge ne réfère plus à rien – sans doute un atelier manufacturier):
On distingue l’atelier d’artiste du quatrième/cinquième étage, traversant et assez volumineux. Bord cadre, en bas de l’image, la rue Henri Barbusse; bord cadre en haut on distingue le passage piéton bandes blanches du boulevard Saint-Michel qui permet au piéton de traverser en priorité (y’a pas de feu tricolore sur cette petite rue Herschel).
Le contrechamp, boulevard et rue Herschel bord cadre en bas, l’immeuble est sous l’indication rue Henri Barbusse du robot :
On dispose donc d’une dizaine de vue de l’immeuble (il est au 115) dont l’Employée aux écritures a noté la disparition, ces jours-ci, dévoilée par elle du côté de la rue Henri Barbusse (pratiquement parallèle au boulevard, côté 5). Cette divulgation commence en avril 2008 (dans l’image, personne, comme une prémonition…):
(à peine, au second, un rideau écarté) : quatre à cinq étages, le fenêtres du premier qui font penser à un entresol (bureau de détective Fiat Lux etc.); au rez-de-chaussée une boutique dont on ne parvient pas à déterminer l’usage; et au quatrième cinquième l’atelier.
En date d’octobre 2010 (quelques graffitis autour des fenêtres demi-rondes du premier) (noter les feuilles aux arbres) (le même écart de rideau) :
En mai 2014 :
Puis en juillet de la même année (le rideau rouge du cinquième qui passe d’un pan de fenêtre à l’autre) (bientôt le mois d’août) :
En juin 2016, rien encore :
Mais en août 2017, le petit panneau blanc sur la devanture toujours fermée du magasin :
de l’entreprise de démolition (on sent un peu Paris au mois d’août, peu de monde, peu de presse, image du matin) mais il semble qu’on vive encore dans ces murs.
Puis, en mai 2018 :
on a un peu déployé la marquise, travaux débutants, palissades, bois aux fenêtres qui les rendent aveugles)
Et la dernière image datée du mois de juin 2018 (à trois mois d’ici) :
de petites fenêtres pratiquées dans les planches de bois. Fin.
Merci ! J’aime particulièrement le zoom sur la vue satellite qui met bien en évidence l’extraordinaire fouillis du bâtis caché derrière la belle façade boulevard…
il était pourtant charmant cet immeuble, même sans l’atelier
plus encore avec lui
@brigetoun : vous auriez pu vous en occuper…
@l’Employée aux écritures : je vais mettre le contrechamp