Pendant le weekend

9 octobre 953

 

 

Au Brésil, rien n’est fait (l’ignoble est aux portes, c’est vrai mais rien n’est fait); en revanche, à la cour suprême des Etats Unis, c’est une énormité dont on n’a pas fini de se repentir (la honte, sur lui comme sur le peroxydé : les urnes ont donc parlé…) ; ici en Europe, même litanie – on ne fait rien contre, on s’attend à ce que quelque chose bouge à notre place ? On s’attend au pire, voilà tout, et on consent… Dur dur… Le minuscule à sa bobonne ne pourrait-il pas résister (faire acte de résistance puisqu’il est allé se « recueillir » à Colombey où il y eut, naguère, un bal tragique) résister aux émois en accordant (je pense que c’est en son pouvoir) un pavillon à l’Aquarius ? Que risque-t-il, sinon qu’on pense du bien de lui ? Quelle honte, quelle misère, quelles ignobles attitudes racistes et coloniales…

Il faut aussi penser au reste (travail, impôts, administrations diverses, soins médicaux etc etc…) et les bras en tombent parfois…

Continuer (ici une image de la nuit blanche à la Villette)

Fleuve de lumière, gens heureux (ça me fait penser aux records de fréquentations des cinémas avant la deuxième guerre mondiale) une espèce de belle vie oublieuse… et un nombre incalculable de photographies réalisées… (pour ma part, j’en commis une quarantaine, toutes plus ou moins ratées…)

Et puis , toutes les deux ou trois minutes, une éruption d’un geyser de boue rouge

Difficile de dire ce à quoi fait référence cette installation (plus belle (?), en vérité, en photo que dans la réalité) (si elle m’évoquât les boues rouges qu’on avait découvertes au siècle dernier stagnant entre l’Italie et la Corse par la grâce de quelques industriels assez négligents sur les déchets qu’ils confiaient à la mer, il semblerait qu’il s’agisse de faire prendre conscience aux publics des dégâts causés par la recherche de gaz de schiste…) (l’artiste que j’ai tenté de joindre n’a pas jugé bon de me répondre : bah…)

Celle-ci quand même que j’aime bien

En attendant (mais en attendant quoi ?) quelques roses cueillies ce samedi dans le jardin de R. (ah doucement et tranquillement, oui…) (il faut que passe le temps et les astres, il le faut)

on les a mises dans le vase, sur la commode : « oui, dit-elle, elle sont belles…  » un sourire, un bisou…

 

Share

1 Comment

    étant donné que Brésil ou autre part une bonne partie des électeurs de droite iront vers l’extrême pour éviter la gauche (comme ici, au contraire, j’ai – honte – voté Macron au second tour) je crains ben que ce soit »plié »
    et au Brésil comme autre part les votes « utiles » pour les Macron et semblables vont faire advenir les bruns…
    Reste que je vous imagine portant des roses