28 mai 819

(après tout, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux regarder devant soi ? ici quelques images de samedi – les gants rouges pour Notre-Dame-des-Landes, on n’oublie pas, les propos catastrophiques et trumpiers du chef de la police d’ici – « que chacun fasse lui-même sa police » ose-t-il déclarer, lui le gardien de la violence légitime, cette honte… – cette bataille de chiffres, ces petits mots ignobles, ces mots mêmes qui ne sont rien face aux actes accomplis, la honte au front, vraiment, défiler oui, défiler…)

il a fait beau, j’ai marché un moment, vu ce trépieds, son serviteur et ce personnage (on aime le jean et les basketts blanches, la veste et la cravate pour l’image)

sur la planche restent les centrales, les ateliers : le numéro je ne sais plus -je passe mon tour, je pense- de l’atelier de Pierre Ménard – 7 images c’est trop,je n’en ferai qu’une – les feuilletons dictionnaire et tour du monde 2, la minute à Chartres – mais sans y aller – les écrits de tous poils et l’été qui arrive, moi je ne suis rien, seule mon ombre –  il y a des jolies choses qui bougent au vent

je suis repassé par l’ex Corbeau Blanc – et ça c’est Paris, la nouvelle éthique et la modernité contemporaine

n’importe on ira ailleurs, hier matin réapparition des GIF de Métronomiques (on l’arrête, mais on est content : on ira ailleurs, au Carillon ou quelque chose)

(bosser le dimanche, les gens étaient en atours d’été, ça n’avait pas de caractère tragique, c’était un dimanche un peu comme les autres : il ne se passe donc rien ? les amphis occupés, les lycéens emprisonnés sans que les parents en soient avertis, les coups, les violences, les heurts, cette honte…)

1. arrêtez tout, 26 mai 2008, 19:07