27 avril 788
prendre la mesure des choses – les gens perdus nous manquent, mais qu’en faire ? il y a dans le roman quelque chose sur la disparition et la lumière merveilleuse qui baigne les jours d’alors – c’est du fantasme à l’état stéréotypé – il y a pas mal de stéréotypes d’ailleurs dans cette affaire-là, mais la triple relecture est finie, on va recommencer encore sur le métier remettre son ouvroir –
(on ne le voit pas, mais dans l’auge du premier plan commence à vivre un figuier) (je me souviens du chêne et du taxus bagata) (saisie mais dîner) (numéro 5 écrire film plus numéro 4 écrire photo, on travaille dans l’image) (et toujours le poème à Lucien)
passée à mettre des chiffres dans des cases et des cases dans des colonnes des colonnes dans des formulaires et des formulaires dans des tableaux et corriger les fautes de frappe d’orthographe et relire et repasser et retomber sur les mêmes questions, toujours, pourquoi faire, pour qui, pour quoi, et puis oublier et penser à la plage
Vous nous direz si le figuier pousse bien dans cette terre grasse de Basse Normandie ?
@l’Employée aux écritures : Parfaitement, évidemment, mais bien sûr – ça risque de prendre quelques années quand même ! (mais on ne dit plus Basse Normandie, on les fâcherait : elle est à présent réunie pour ne faire plus qu’une… :°))