26 avril 787
(sinon, ça va) (je veux dire : je suis sorti du tunnel de Pâques sans trop d’encombre – sinon aux poumons, bronchite machin, n’importe on avance quand même) (vers où c’est plutôt le problème, si c’en est un) reste la saisie (les factures sont envoyées, y’a plus qu’à – rien à faire au troisième trimestre, et c’est bien emmerdant) (chez gibert ils ont changé les emplacements des rayons et ont perdu un client – fuck off) pour ubuntu, c’est difficile surtout pour les images – c’est vrai que les mots comptent aussi, mais le plaisir du travail, alors ? (bien fait, je veux dire)
je me souviens que j’avais un jour envoyé un message à ce photographe Mathieu Pernot mais sans réponse de sa part (on n’a pas que ça à faire, tu comprends – je comprends mais je prendrais le temps si c’était mon cas, tu vois aussi) (OSEF c’est certain – à présent, remettre sur le métier et tenter de retrouver les adresses des sites consultés – ici j’ai des liens, mais j’en ai perdu un certain nombre dont celui des statistiques du blog) (OSEF aussi un petit peu mais quand même – dans les dernières semaines : perdu mon trousseau de clés, mes cartes de crédit, de ciné, chèques culture et carnet de note, mes clés de voiture (à jamais je crois), ma carte orange et mon disque dur – dead for sure – j’ai tout retrouvé – j’ai vaguement la sensation que l’écriture de ce roman a à voir avec ces actes-là)
(le paquet retrouvé au cinéma mk2 quai de seine)
au cinéma « t’en fais pas il n’ira pas loin à pied » (Don’t worry he won’t get far on foot, Gus Van Sant 2017) où le héros en fait des tonnes, (c’est fatal) (produit par amazon en même temps) (rédemption et bons sentiments à (presque) tous les étages) (pas si mal, mais bof)
sur Victor, mon grand père, numéro 12745 du convoi n°67 du 3 février 1944 assassiné à Auschwitz
sur Pierre Overney, Pierre Goldmann, Brahim Bouraam et Malik Oussékine et dernièrement celle du boulevard de Belleville, madame Chunlan Liu, celui de la Marne, Baba Traoré et son rein pour sa soeur, et tant d’autres victimes de ce qui s’est installé depuis quelques mois mais aussi depuis trop longtemps dans les têtes
sur les utopies qui nous font vivre et qui nous laissent, ensuite, comme assommés et impuissants
sur hier, sur demain, sur aujourd’hui si nous ne voulons pas regarder ce qui est beau
mais jour et plein soleil sur la fête de ma fille, mon texte sur melico comme une profession de foi, jour sur la longue vie, jour la belle vie « sans ennui, sans souci sans problème « , jour sur le sourire d’un enfant ou d’un ami qui vous dit qu’il vous aime, jour aussi sur ce que nous sommes et cherchons à devenir
Plutôt jour alors.
me permets amitié et admiration (mais avec sourire)