12 mars 742
il faisait vraiment beau en descendant le faubourg hier après midi – sur le boulevard, un signe posé là en gage de vérité future
déjà observé chez Métronomiques, ce signe de la police qui marche sur la tête est une espèce de fiction vraie – son chef est toujours en poste, malgré ses exactions, ses lois, ses paroles haineuses envers ses semblables – le monde est ainsi fait, semble-t-il, on le garde
le rassemblement pour marquer les 7 ans de la catastrophe de Fukushima (tragique, terrible, toujours en cours ainsi que celle qui nous attend, à Fessenheim, mais chut…), l’association « Sortir du nucléaire », quelques tentes et quelques centaines de personnes, voisinait avec un autre, drapeaux colorés par centaines, chants et cris contre le dictateur Erdogan en Turquie qui massacre, dans le plus grand silence, son peuple kurde tout comme il en est en Syrie, tout comme il en est en Russie, en Ukraine ou en Crimée, partout ailleurs où des semblables prennent un pouvoir qu’on ne leur dénie pas, par la force, la ruse ou la malice. Il faisait beau sur Paris hier après midi, on manifestait contre le nucléaire
peu de monde pour tenter cette sortie… On a marché, emprunté la petite artère dédiée à Jean Legouvé, ses bains douches et ses murs ocres
à la radio, on ne parlait que de l’ordure, de l’ignoble fille de son père borgne qu’elle a foutu dehors (de nos jours, cette immonde idéologie colportée par cette jolie couleur est tellement acceptée : mais elle était « finaliste » de l’élection présidentielle, il n’y a pas un an, rendons-nous compte…! ce n’est rien: ce ne sont que les médias), du dictateur russe ou de son homologue étazunien, du petit au costume étriqué gris/bleu/n’importe qui voyage en Inde, en train de finir de conclure le marché du siècle (pensez, 6 EPR, c’est dingue, non ? en Finlande, le prototype de cette magnifique technique ne fonctionne toujours pas : voilà seulement dix ans qu’il devrait fournir de l’électricité, polluée et polluante, mais qu’importe ? et les affaires, alors ?). Le monde et son futur. Allons, il faisait doux, sur les quais on courait marchait riait, bientôt donc viendrait le printemps (rendez-vous au 22)
en dvd (et aussi pour l’anglais) The truman show (Peter Weir, 1988) fiction encore (Jim Carey et Ed Harris dans 98,2% des plans) édifiant
trop magnifique : Catherine MZ tout comme sa fille, retenue, ne veut pas mentir, ne veut pas oublier, ne veut pas : mais pourquoi ne lui ai-je pas parlé de son grand père ? Voilà bien les sciences humaines : le dernier des abrutis, c’est moi, et les joyaux de l’humanité, elles
le petit qui a fait privatiser le Taj Mahal (vu passer un statut d’une touriste dépitée qui n’avait que ce jour pour visiter) pour que le photographe officiel de la présidence nous donne des bonnes images de son couple
bon c’est pas aussi terrible que les sanguinaires mais tout de même
et merci à vous d’avoir fait partie du groupe qui tout de même protestait contre le nucléaire
La police (sous forme, notamment, de tags) est partout !
Mais l’otage Mahal fait les belles photos des journalistes autorisés pour cette visite dite « privée » (comme on dit « privatisation » d’un restaurant ou d’une entreprise publique).
Aujourd’hui, le chef de l’Etat ira faire étape près du Gange. On ignore s’il enlèvera totalement son costume pour goûter, du doigt de pied, la température de l’eau et celle de la métaphysique indienne (l’idée de refroidir les centrales : là, il y a de la ressource)…