16 janvier 688
il y avait sur la rue Auber un café brasserie où on avait quelques habitudes (rien de terrible : sandwich crudités avec son pot de mayonnaise – si si – saucisses frites au bar – choucroute de temps à autre – rien de spécial sauf qu’il était traversant, une entrée donnait sur cette petite rue) ( le bout de la rue des Mathurins) ce matin, il était en travaux, fermé de fond en comble enseigne éteinte
ça se présentait comme ça
et comme ça
c’en est fini – ça sera remplacé par un « loundge » quelque chose d’à la mode du moment – le travail, la bâtiment, les modes tant que ça va, tout va – ville en éternels travaux – je suis passé (j’ai cru ouïr que l’ex-ministre de la culture à tonton avait fait une sortie sur le jugement à l’emporte-pièce haïtien (et africain) du cinglé peroxydé, et le petit bout de rien au costume cintré (mais bleu nuit) de la rue du Faubourg Saint-Honoré tu comprends bien ne dit rien à ce sujet – quant à sa bobonne… – en même temps entendu dire que l’ami (aka mon chou) moitié galeux avait été rattrapé par la patrouille, hein…) (TNPPI aurait tapé 102 piges aujourd’hui dis-donc… ah bah on ne lui fêtait guère son anniversaire non plus que celui de sa soeur, qui était du 5 novembre)
une pensée pour la mise en terre, semaine éprouvante, souvenir de Billancourt, là-bas au loin, à l’ouest, comment s’appelait-il, déjà, celui-là, en 72 ? regarder « générations », Pierre Overney, rien à voir, rien à voir ?
petites notes à déguster pour garder lien avec la vie de ma ville ancienne (et la vie en général, un peu plus loin que mon micro-monde)
Mais Izac était déjà fermé (3ème photo googlelisée)… Difficile d’aller contre le temps « en marche » !