14 janvier 686
il y avait ce type-là au déjeuner (en début de semaine, avant que E. ne s’en aille prendre son train)
avec sa serviette de papier et sa soupe pho – il fait un temps d’hiver – hier on est allé récupérer le lit des locataires que les sous-locataires avaient entreposé là – un café, on a été voir l’expo
merveilleuse (ici le bal à Suresne) (la précédente fenêtre avec calvaire si je ne me trompe pas)
d’André Derain (dans la grande maison, on est passé par la bibliothèque, où un cercle d’une vingtaine de mètres de rayon rend hommage à Jean Echenoz qu’on adore) (ici les deux soeurs, plus tard dans l’oeuvre du peintre, troublée par la guerre où il artilla cinq ans durant…)
et puis on a pensé au froid qui règne – les os, les articulations
au cinéma : « Cuori puri » (Coeurs purs) – italien, Roberto de Paolis – un peu trop dans le registre de la religion – mais comme elle nous envahit en force, quelle plaie… – la relation entre les deux « coeurs purs » (Agnese (Selene Caramazza), adorable, et Stefano (Simone Liberati) fébrile et doux) est magnifique) (quand même)
« The conversation » (Conversation secrète) (Francis Ford Coppola, 1974 – étazunien) éblouissant…
« Sweet smell of success » (Le grand chantage) (Alexander Mackendrick, 1957 – étazunien Métro – le monde pervers de l’influence et de la publicité)
en boucle « Invitation to the blues » avec ce mot « And you feel just like Cagney She looks like Rita Hayworth » (tu te prends pour Cagney, elle ressemble à Rita Hayworth) (on se souvient parfois du pamplemousse – mais ici dans La blonde framboise (The strawberry blonde, Raoul Walsh, 1941)
avec à sa droite Olivia de Havilland)
13/01/2008 passer le cap : Ella Fitzgerald, Django, Dizzy et Duke, et Billie et Lionel, et les autres, toute la musique du monde, elle ne sert qu’à ça : nous aider à penser que notre condition est belle, et vaut d’être vécue, même si elle s’en est allée, avec ses gentillesses et ses 94 piges, bien après le forgeron. Amicalement, une robe de couleur… note de lecture suivra
Bon week-end
que dire ? j’aime – plaisirs
Tu as pris la même photo que moi (l’avant-dernière) à cette expo Derain ! Echenoz, pas vu à l’époque… 😉
#Dominique Hasselmann : en effet oui – on a du prendre le même chemin… (Echenoz à aller voir stupeux)
#brigetoun : tant mieux…