Vingt-trois – 635
quelques images dans les bleus – sans doute à cause des coups qu’on prend, d’ailleurs le « du coup » qu’on entend à peu près aussi souvent que le « voilà » chez les contemporains veut bien dire ce qu’il est censé vouloir dire, outre l’appareil cosmétique du langage qu’il représente)
cette petite tour (je crois qu’elle se nomme ESSOR) se trouve érigée porte de Pantin – là, dans certain bureau voilà vingt cinq ans, on signait le bail pour la maison brûlée, l’une des merveilles du monde a déménagé dans un petit réduit, local où en septembre 2016, le fondé de pouvoir de celle-ci a fait pleurer l’une de mes filles (et peut-être même les deux), promis un chèque, et depuis : rien : la classe – l’image en est toute retournée, celle-ci est peut-être différente
elle est mieux – saisie, mise en place, on m’apprend que les choses iront mieux dans quelques jours (c’est beau comme de l’antique, on s’est trompé tu comprends, ça arrive à tout le monde, évidemment) (c’est juste récurrent, pendant ce temps qui se cogne les agios à la banque ? bibilolo)
(qu’est-ce que c’est dégueulasse ? j’ai entendu l’ordure qui avait place de ministre (eh oui) chez nano 1 raconter des horreurs sur les « 15% des quartiers pourris » et j’ai pensé (tu vois comme je suis de mauvaise foi) qu’il avait le discours « décomplexé » tellement semblable à celui, si hypocrite, de notre nouveau si minuscule Jupiter)
ici des points bleus
reflets de jolies lumières disposées dans leur repaire orthonormé (spéciale dédicace à Charles, de la Roche-sur-Yon, il reconnaîtra peut-être le pont qu’empruntaient les trois défenseurs de l’ordre, de la nation et de la loi) (merci à Christine Jeanney) doublée, il n’y a pas de raison (sauf que le point de vue de celle-ci est descendu d’un – ou deux – niveaux)
ce ne sont que des reflets.
au cinéma (le gros Hollywood des bons sentiments) « La bataille des sexes » (vraiment bof) (Valerie Faris et Jonathann Dayton, 2017 (film de genre (c’est le cas de le dire – mais là c’est pour sport) et de commande) (« Little Miss Sunshine » (2006) des mêmes, (ils forment un couple à la ville – comme on dit, c’est pas mal d’ailleurs) valait un peu mieux) (distribution d’acier quand même, notamment magnifiques deuxième rôles (en or, certes) : Elisabeth Shue (la femme à macho Bobby), Sarah Silverman (le coach des filles) et Alan Cumming (le mari de Billie Jean)) (pour danser, c’est là)
Une dernière, de Carla Bley, de dos, dans les bleus
heureusement il y a le bleu (pour le chantonner aussi, enfin moi mieux vaut pas, pas cap)
Carla again… thanks !