Vingt-sept dix – 608
(j’essaye de tenir la distance) (taleur un café avec le Chasse-Clou – merci encore hein – au Carillon pour mémoire) (aussi je veux dire) (course greffe chambre de commerce) (mails ici ou là – comptable ou autre – zéro réponse) (je fatigue) back from Carillon, ceci sur la rue
(nature morte aux trois pompes – dont celle de l’opérateur) courir ici ou là, faire son travail – sans demande d’entretien : « bonjour alors, c’état comment ? » ou variante plus cool « bonjour, ça a été ? » ou alors (le tout avec un sourire steuplé) tout court « comment c’était ? » la jeunesse qui regarde l’enquêteur abasourdie, ne sait pas pour où prendre la question, « quoi, la visite ? » la vieillesse qui sourit, ou grimace « quel bruit..! » ou encore « on est fatigué, là… », pas le temps, train à prendre pas envie j’aime autant être franche j’ai une séance mon gamin à aller chercher des courses à faire je peux poser une question ? c’est où la (wtf) galerie marchande ? etc etc… tous les moyens sont bons, back to the street (ici c’est à Col Fab)
(quand il fait doux, on rentre à pied) (ça bosse encore, ça a l’air coton, ça commence à taper sept heures moins le quart; c’est une urgence, il n’y a plus de feu tricolore) le matin, cette grue dans le brouillard (midi)
(pot avec A., discussion sur l’avenir, les mois qui viennent et l’hiver comme eux)
en préparation le numéro 3 de la petite fabrique du livre, entretien auprès de la directrice de fabrication des ateliers Babouot (Lagny-sur-Marne), lesquels produisent les ouvrages de la bibliothèque de la Pléiade (à paraître en novembre sur L’AiR Nu).
Toujours agréable de retrouver la cloche du Carillon sans pouvoir jamais oublier le souvenir…
Le « numéro 3 de la petite fabrique du livre », ce sera quoi ?
de café en pot, avec belles chaussures