B2TS 9
B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche) (retourner dans la rue ?) de photos présentant des photos elles-mêmes collées sur un mur qui ceint l’hôpital Saint-Louis, rue Bichat.
Il se pourrait bien que je réunisse l’entièreté de ces billets dans un seul si ça se trouve (on en ferait un Oublier Paris, peut-être) (enfin la cuisine ça va bien)
Images (couvres-chefs ou non)
qui intimerait plutôt cette citation de je ne sais plus qui « tous les hommes ont les pieds dans la boue mais certains seulement regardent les étoiles » il y a sans doute quelque chose comme une dialectique de l’image et des mots, j’imagine – j’aime assez le mégot du type, j’ai vaguement l’impression qu’il retarde mais qu’est-ce qu’on en aurait bien à faire, chacun son rythme… Il m’évoque à peine le Claude Berri de « Ciao Pantin » (Tchao, 1983) probablement parce que Richard Anconina (qu’est-ce qu’il devient ce type-là, tiens ?) y porte un blouson de type perfecto je suppose
ce sont les deux chapeaux qui intriguent quand même un petit peu, encore qu’il y en ait sans doute trois (le sourire magnifique)
charmante (mais cette tototte, à quoi bon ? clouez leur le bec, ou allaitez-les, je ne sais pas, mais cette tétine, quelle pitié) (elle est trop mignonne, cette brunette aussi – les mains, surtout, ce délaissement des mains, quelle magnifique posture)
l’accord des couleurs sans doute (l’inscription directement issue d’une philosophie déductive, j’imagine, de derrière lui dit élégamment « bière de rue=pisse de rue« ), la cravate assez rosie, la pochette peut-être jaune, on n’a peur de rien… sauf peut-être d’un sourire ? et pour finir un système pileux
peut-être excessif (le potelet, au premier plan, devant l’homme au chapeau melon qui indiquerait sans doute sa provenance londonienne, en spéciale dédicace au Chasse-Clou).
Bon dimanche.
ouf accord pour la tétine (n’ose rien dire, surtout en vieille tante célibataire devant les tototes qui arrivent même chez mes nièces (bon nous on avait pouce et pépée, était ce mieux ? plus esthétique en tout cas)
et tout le reste… plaisir
Il est sûr que ce genre de couvercle qui coiffe le potelet de la dernière image montre qu’il n’est pas du tout d’origine parisienne.
Cette expo non officielle de photos, que je t’avais indiquée, tient bon…, nettement plus longtemps que certains graffiti.
Les photographes (ou peintres ?) qui louent une galerie rue Beaurepaire (10e) à prix d’or pour exposer leur œuvres (certes, généralement de plus grand format) devraient peut-être rebondir sur cette idée de « street art » !
@brigetoun : on se tait, on n’en pense pas moins – mais dites-le, une fois, sur le ton de la blague…
@Dominique Hasselmann : l’art de la rue, oui