Pendant le weekend

Vingt et un huit cinq cent trente neuf

 

cette espèce de torpeur lourde d’avenir qui se dessine le matin tôt – six heures, il fait encore nuit, et ça faîche, réellement : penser à autre chose – alors en ville, trouver le livre de Benoît Vincent GEnove GE9 Villes épuisées (othello nouvel attila 2017) à la librairie du cinéma (et du canal), et découvrir un nouveau gisement de B2TS sur le muret qui marque l’escalier qui enjambe le bras du canal qui va vers Bastille (enjamber le bras, il faut quand même le faire  : encore un coup de cette municipalité de maçon, ça)

(pas bien compté mais il y doit y avoir huit clichés dont trois détériorés : brisés ou la flotte qui s’est installée ou quelque chose) (notre gratitude à B2TS en tout cas) (mini série en 5 épisodes ces jours-ci)

Au cinéma municipal (on n’est pas chien, on va au Louxor quand même, le fauteuil est à 5.3 e la séance, c’est probablement cinq fois trop cher, mais c’est mieux – et sans publicité sinon celle des films annonce à laquelle on n’échappe guère… – mieux que les 7 et quelques de la chaîne du canal; un nouveau complexe installé à la Villette – qui va bientôt fermer si tu veux mon avis – propose une quinzaine de salles à dix et plus) « Une femme douce » (le titre en russe s’énonce Krotkaya et se traduit par « Docile« , ce qui peut éviter un contresens) (Serguei Loznitsa, 2017) en allégorie de la dignité, de la loyauté et de la morale, premier rôle difficile à tenir (ne jamais sourire tout au long de l’histoire), cent quarante trois minutes en Russie contemporaine… On passe par la gare, pour rejoindre le restaurant sri-lankais (ex ceylanique ?) où on peut acheter sur la rue quelques délices roboratifs

j’avais entrepris cette série « j’aime savoir que » interrompue, j’y pense quand même

à défaut, ce gréko-turk (qui renvoie à Chypre) de la place col-fab, série elle aussi anxiolytique (permet de savoir quoi poser chaque jour, ce qui n’est pas si aisé) (un peu moins de gris serait bienvenu : il reste tout de même un mois d’été) (écrit à l’association de quartier pour tenter de contrer les caméras de vidéo-surveillance installées dans le hall de l’immeuble)

 

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4 Comments

    caméras jusque dans les halls d’immeuble maintenant ?

  • @brigetoun : absolument. Une de chaque côté de la rue, plus dans le hall, deux autres : c’est pas mignon tout ça ? (en même temps, on comprend que les charges augmentent…)

  • Tous les figurants sur les films d’immeubles devraient réclamer leur rétribution (fonder un syndicat d’acteurs en ce sens)…

  • @Dominique Hasselmann : on va y penser.