Dix huit huit cinq cent trente six
sous la pluie et les travaux, telle est la ville, on y marche mais ça fatigue – métro pour le Paris Rome
il n’y a que la musique, en effet, les morts jonchent les rues de Barcelone, ont fait élire les autocrates abjects US, turc, russe, hongrois, polonais, la guerre des religions en marche, regarder de sa fenêtre
au cinéma, « Djam » l’une des merveilles de Cannes de cette année probablement, danses et musiques contre la connerie humaine, film magnifique qu’on chroniquera dans la maison(s)témoin incessamment (Tony Gatlif, 2017), j’erre et divague, n’importe il pleut, c’est le mois d’août et je suis fatigué (c’est l’âge, camarade)(reprendre les chantiers, relire Virginia Woolf ou John Ruskin, le « La nuit juste avant les forêts » (Bernard-Marie Koltès, minuit, 1977) terminé rapidement (bof) pour l’atelier d’écriture déjà envoyé, l’épisode 4 lui aussi envoyé), et au loin, Venise
l’horreur humaine quand elle arme sa médiocrité d’idéologie
impressionnant de lire cette litanie pour cette seule année https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27attaques_terroristes_islamistes#2017 et navrance pour une ville soeur aimée
(mais merci de me donner envie de ce film)
et, voulant lire (ce que viens de faire) votre contribution (ai commencé par un sourire personnel, je venais de peler deux pèches pour en faire compote, pas droit autrement, et certainement il était préférable de ne pas me voir.. et puis ai aimé) je réalise qu’il y a eu une grande livraison et que j’en ai treize autres à lire cet après midi
Venise, sans lacune dans la mémoire…
@brigetoun : Merci de vos attentions, Brigitte.
@Dominique Hasselmann: cette ville formidable… Merci de ne pas oublier.