Oublier Paris #67.2 (rue Daguerre pairs)
Arrêt subreptice chez les accordéonistes qui se sont un peu transformés en vendeurs de pif. Il faut savoir se diversifier quand on fait du commerce (on plaît aux clients, vu qu’ils sont rois) (cette royauté là ne vaut pas plus que les autres, c’est vrai) on trouvera au 80
ce genre de gourmandise (l’embourgeoisé aime le champagne, aime à fêter ses réussites, ses nouveaux habits comme ses promotions, invite sa hiérarchie – peut-être pas tant que ça remarque – alors ses amis ses co-workers, ses acolytes, ses relations) reste au goût du jour (il faudrait s’approcher pour découvrir les boites de foie gras et d’autres victuailles – ça ne fait pas de doute, je passe)
cette image du 78, pourtant encore, puis juste suivant au 82
la boulangerie qu’on voit dans le film, je pense, mais aussi au même numéro
« à l’ombre d’un bouchon » (c’est amusant) – tant il est vrai que de nombreuses enseignes du même produit favorisent l’entente et la concurrence – on dépassera la rue Fermat (en l’honneur du théorème, oui), à l’autre coin
le café où se produira le magicien, nommé le Méliè’s ( c’est amusant aussi, cette apostrophe, et permet sans doute de s’absoudre de royautés réclamées par la famille de Georges – je me demande depuis quand ce bistrot se nomme de la sorte – on en aurait des choses à demander) (le cinéma a pris possession de ce coin de rue semble-t-il par cet hommage à l’un de ses pionniers – madame Varda y serait-elle pour quelque chose ? ainsi que monsieur Demy ?) (je ne sais pas, mais savoir que Agnès Varda était la moitié de monsieur Demy m’a toujours apporté une satisfaction) (on fait ce qu’on peut avec le nom de nos pères, aussi bien) on est arrivé chez eux d’ailleurs
(si on demande ce que c’est, je dis que c’est une des patates dont Agnès Varda se fait la porte-parole – voici donc le lieu où, lors de ses voyages innombrables, elle pose son bagage) (le feuilleton Vardaguerre a eu un déploiement en la maison(s)témoin) au numéro suivant, une même couleur de façade (mais a-ce à voir avec Madame Varda, je n’en suis pas si certain)
il y a cependant ce papillon, là, qui indiquerait quoi ?
(il y a aussi ce petit drapeau qui fait souvenir de cette demande si ridicule du président d’alors – la rédaction de ce billet a lieu le 7 mai, en après midi, il semble que micron soit bientôt ceint de cette charge – de « pavoiser » ses fenêtres, quelle pathétique engeance que celle-là – du balai…) et au 90, je crois bien qu’il y avait là la parfumerie « Au Chardon bleu » (je repose ici Léonce et sa femme parce que je les aime bien, ces deux-là
certes, ils sont décadrés mais cette image me va)
mais elle s’est transformée (il me semble) en une maison d’édition
devanture qui a évolué (légèrement) au cours du temps (plus haut en 2016, ici en 2012) (mais on n’a pas plus ancien, désolé)
au contraire de la boutique au même numéro qui, d’un salon de coiffure (non point intitulé « Dag’hair » comme le bon goût l’aurait intimé au moindre merlan se respectant) mais un assez ordinaire « Coiffure »Michel Massia »
(agrémenté de flicaille plus ou moins municipale) a laissé la place à une petite entreprise de garde d’enfants à domicile à l’intitulé aussi fort amusant
(on n’est pas non plus tordu de rire, je reconnais) et enfin, pour terminer ce côté pair (qui se continue jusque l’avenue du Maine en un hôtel plus un restaurant, mais j’arrête au 90) l’auto-école (elle est au 92, c’est vrai) qui apparaît (si je me souviens) dans le film de AV
(le robot en a un peu rétrécit la porte d’entrée – « ecr » pour école de conduite routière… – sans doute par un espèce de trahison : si on veut conduire, l’entrée se fera de traviole…) et une petite galerie d’art (Art Atelier) qui ne cherche pas le comique, mais se transforme en agence de travail temporaire (2016)
La suite du feuilleton au côté impair, dans quelques jours (espérons : je m’en vais à la campagne).
je lis dans le journal (il est 5 heures, Paris et ses oiseaux s’éveillent) que le candidat des médias et des banques a obtenu quelque chose qui se rapproche du chiffre de la bête (66.06% des suffrages exprimés, il me semble, peu importe son chiffre, en vérité), ne pas sacrifier à ce marronnier pour un « journal (dit) quotidien » serait de très mauvais aloi, je pose donc ces mots sans conviction, ainsi que ceux qui disent ma trop grande confusion vis à vis de cette foire qu’a été cette élection au poste de premier magistrat et chef des armées de ce pays. J’ai entendu dire que, de l’autre côté de l’Atlantique, le peroxydé s’ennuyait à son poste et qu’il lui fallait rejoindre ses clubs dès le jeudi, pour un week-end qui se terminera lundi soir (je brode, sans doute, mais l’esprit est là) : pour la « première puissance du monde » c’est un exemple. Que va devenir le poste de la cinquième ? Nous verrons ses ordonnances ? peut-être… On a évité le pire (au vrai, c’est un épouvantail, créé par les politiques sociales désastreuses menées lors des trois quinquennats précédents, et deux septennats plus tard…) : pas de quoi « pavoiser » (comme disait nono le scooter « ennemi de la finance »…)
une rue riche à sa façon quand on la détaille
et un conteur qui sait la voir
Effectivement, le « léopard » est bien masqué par « le robot »,…
Tous ces zombies (une invasion) dans les rues, ça tournerait – si j’ose dire – au cauchemar !!!
Enfin, la « Machine à Laver Pétain » ® a été renvoyée à son manque d’études et ce n’était pas qu’une construction artificielle des médias à la botte du pouvoir.
Le nombre d’abstentions + de bulletins blancs ou nuls a montré, entre autres, comment un candidat du premier tour – qui s’y voyait déjà, à l’Elysée – s’est révélé pleutre et dégonflé sur le plan politique. Un mélange de baudruche et d’égotisme forcené.
Si l’engeance politique est pathétique il faut se poser des questions sur nous mêmes, car nous votons encore!
@brigetoun : merci
@Dominique Hasselamnn : les zombies possèdent des visages, tu te trompes…
@Eymery : oui, pour combien de temps encore, cette mascarade ?
Merci de vos commentaires.
@ PCH : j’entendais par « visages » (vu les passants sur les photos et non autres bipèdes ou quadrupèdes), une ou des figures « humaines », et non des genres de bulles non identifiables (à ce moment-là, on ne fait pas de photo et ça évite même de « flouter », on se demande pourquoi, certaines enseignes de magasins et pas d’autres.
Ces défilés de fantômes dans les rues sont assez pénibles, en fait. Si les photos de ce système étaient entièrement maquillées (bâtiments, voitures, carrefours, jardins, poteaux indicateurs, feux rouges ou verts, et même le ciel…), on pourrait dire : « Ah, voilà enfin de jolies photos abstraites », relevant du plus pur impressionnisme ou pointillisme.
Si l’objectif (!) est, d’un autre côté, uniquement la possibilité du repérage de telle ou telle maison ou boutique, il suffirait de faire disparaître complètement ceux qui encombrent les trottoirs.
Mais je chipote… et préfète nettement (si j’ose dire) tes propres photos ! 🙂