24/03 //389
(il y a le film de Mariana Otero qui va sortir, si je ne m’abuse – un écho ici parce que on a tendance à y croire) (croire à quoi, je te le demande : l’errance qui m’agrippe souvent, dans les rues, je regarde ceci, cela, j’avance sous la pluie, je ne me mets pas à ma table, j’évite, je passe outre, j’ai neuf fois sept ans – la chronique ne m’en inflige que dix de moins comme mon année de naissance – je regarde un moment ce qui se trouve derrière moi, les ans pèsent lourd et le crabe est-il à l’oeuvre ? je passe outre, je passe à la douche, je me rase, coiffe les restes de cheveux fais quelques courses pour le dîner, tomates avocat tard la nuit la pluie – des idées noires, des volontés illusoires, mais peu de chansons)
(l’immeuble de gauche rehaussé de deux ou trois étages, le type qui parle au téléphone mais veut se soustraire au cliché, sans point je suis désolé) (mais quand même le « Song song » de Brad Mehldau) (il semble que l’auteur sera au salon, moi pas, dommage) il y a des projets qui affleurent tout de même mais, de mon côté, c’est plus la peur, la crainte, l’essoufflement (une image, c’est ce ciel magnifique, le compte en banque est enfin abondé, une telle solitude c’est bizarre, mais non, c’est juste une idée)
San Giorggio maggiore capturée par (c)Denis Pasquier, retaillée par moi
J’asq 19. un losange matérialise, au milieu du narthex (l’entrée intérieure de la construction) de la basilique Saint Marc (il semble qu’il soit blanc) le lieu où l’empereur Barberousse (Frédéric 1, germanique) s’est agenouillé (afin de lui signifier son allégeance) devant le pape Alexandre 3 (rien à voir avec le pont de Paris sous lequel coule le fleuve) le 24 juillet 1177 (source : national geographic 2011 Peter Mentzel traduction de chiottes sûrement, voyage dans l’histoire venise Un guide pour les voyageurs et les amoureux de Venise trouvé chez GJ pour la modique somme de 3 euros) (en occasion)
et penser que l’île, un peu plus loin, est devenu un musée pour milliardaire français…
GJ me manque… et peut-être si j’avais été parisienne aurais-je cru à Nuit Debout (ici c’était caricaturalement réservé aux « intellectuels » précaires, avec gentillesse vague toisante pour les autres à condition qu’ils ne posent pas de question ou n’aient pas d’opinions)
@Dominique Hasselmann : la pointe de la douane, oui, mais c’est que le lieu est agi par le luxe (sur pilotis, sans doute)… Merci du passage
@brigetoun : pour Nuit debout, je ne sais pas trop mais j’aimerai bien voir le film… (quand à GJ, c’est une librairie magnifique, aucun doute là-dessus)… Merci de vos relais, passages et commentaires.
Bonjour, il s’agit (du film) de Mariana Otero qui devrait sortir à l’automne.
@Laury-Anne : c’est corrigé, merci…!