Huit deux 344
hier soir, on était à Suresnes pour écouter Dominique Pifarély (violon d’exception) et Michele Rabbia (percussions et claviers magiques), et Philippe de Jonckeere (photos narration etc. formidable) dans son « Apnées » (on comprend ça, les rêves, la respiration, les enfants, la cuisine et le reste : c’était magnifique, merci à eux) en passant
la gare d’Asnières ou d’ailleurs, par là, en revenant quatre jeunes gens, noirs, sappés comme des princesses et prince qui riaient de leur réussite je pense, ils avaient chacun un bock, une chemise à porter les diplômes dans les mauves, on a pris le 26 pour rentrer, ce matin fin de déménagement nouvelles clés badges
(les paroles de grande classe de Théo, les ordures de la fille du borgne comme toujours, les déplorables émoluments-primes-indemnités de la femme à deux f, enfin cette indignité de ne pas même se rendre compte qu’on insulte le monde de ceux qui péniblement – j’en suis – font veilleur de nuit puis un autre métier-emploi pour joindre les deux bouts d’une vie qu’ils veulent embellir) (ces horreurs et cette honte : le huit février mille neuf cent soixante deux, la gent policière frappait aussi, au métro Charonne -on pense à Papon- comme elle a frappé à Aulnay-sous-Bois : ni oubli ni pardon)
(Paris vue de Montrouge)
« Le Monde » titre sur les « violences policières »… On croyait qu’un viol était un crime, selon la loi. Un policier ne sera donc jamais un « criminel » ?
Cazeneuve ayant grimpé d’un échelon et son successeur-transparent sont complètement dépassés par les événements. Et ces gens-là font la leçon à Benoît Hamon. France de Pin-Pon.
@Dominique Hasselmann : pin pon, les pompiers la maison qui brûle ? :°)) merci du passage…