Douze deux trois cent quarante huit
(on été voir une petite exposition, dans une galerie de la rue Jacob
(c) Armelle Caron le nord ouest parisien
qui expose quelques oeuvres de cette artiste qu’on apprécie, et ici le moteur qui soulève ou baisse le rideau de fer
qui voisine avec le pébrok de la boite j’imagine…- là, les souvenirs de ces rues-là qui se sont muées en artères bordées de boutiques d’un tel luxe, d’une telle débauche qu’on comprend que les clients de telles officines soient obligés à quelques compromissions – par exemple au hasard employer des membres de leurs familles et les napper d’émoluments improbables afin qu’ils puissent, eux-aussi, jouir de ces endroits) (cette ville mue, et on voit sa nouvelle peau : à quatre pas de là, hôtels quatre ou cinq étoiles comme s’il en pleuvait, restaurants à la gastronomie astronomique, fringues aux prix à 4 chiffres) (saint-germain-des-près la nausée) on s’en va (en ce temps-là on mangeait au resto U de Mabillon et on suivait des cours de topologie à Jussieu) boulot, les gens, les sourires et les rires avec eux (aujourd’hui, dimanche c’est un autre topo) relu « Dora Bruder » pour les besoins des billets d’hôtels, et « Accident nocturne » qu’on pourrait appeler « Jacqueline Beausergent » tout aussi bien…
Ici, évocation de la ville qui m’a vu naître, au fond le mont Boukornine (la ville, au bas de l’édicule, Hammam Life)
Belle photo exotique où les boutiques doivent être encore « à la portée de tout le monde »…
la rue Joseph Vernet au bout près de chez moi où les soldes sont encore astronomiques et où une robe sur le trottoir le jour de la braderie coûte au moins 1500 euros (et est délicieusement bout de chiffon mou un peu effrangé) et l’hôtel en face de chez moi (mais là ils sont voisins charmants)
et pour les boutiques les quelques bimbos qui les fréquentent de temps en temps et l’ennui des vendeurs le reste du temps (les rend sympathiques)
Merci pour l’info sur l’expo : je m’en vais passer voir.