Pendant le weekend

Trente 336

 

 

(il fait un peu doux, en revenant du 104 pantin hier soir, on y a vu « Corniche Kennedy » (Dominique Cabrera, 2016) (comme un film du dimanche soir, un peu mieux, mais le sort fait aux femmes…) la pluie et des claquettes sur le trottoir, vers dix heures) je suis dans les souvenirs (un texto tout de suite m’annonce le décès d’une proche d’une amie) et je tombe sur cette photo

c’est Aldo Moro, le 9 mai 1978, assassiné retrouvé dans le coffre de cette 4L, la courbure de son cou et la place de sa main droite, son enlèvement cinquante cinq jours plus tôt au sortir de la messe…  et je me souviens du choc en moi de cette découverte (sans doute avais-je la naïveté de croire alors que ces crimes-là n’avaient lieu que chez les fascistes et autres ignobles individus – de ceux qui ourdirent l’attentat de la gare de Bologne, en 1980…)

On marche dans les rues

ciel rouge, grue Fessart, ville qui mue (en projet une exploration de la pointe Cardinal-Fossés, dès demain dans Oublier Paris 65, prequel ou antépisode –  c’est bien plus joli – de la découverte par l’Employée aux écritures dans ses dernières « variations parisiennes » de la démolition du garage)

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4 Comments

    oui, même, pour Aldo Moro
    oui, plaisir de suivre l’avancée des démolitions chez l’employée aux écritures et la survie encore, pour un temps, de la petite bibliothèque dans le mur

  • Merci à vous deux pour le suivi des travaux de démolition – et je ne saurai bientôt plus où donner de la tête puisqu’est annoncée pour mars la démolition de la grande et antique poste du boulevard du Montparnasse, celle où je poste mon courrier papier

  • J’ai vu hier sur Twitter une autre photo, avant que la bâche ne soit mise par la police sur le coffre ouvert de la voiture…

    Un souvenir historique comme d’autres qui peuplent notre mémoire.

    (@ L’Employée aux écritures : Même la poste du bd du Montparnasse…)

  • Merci à vous toutes,tous (paumée, Martine, Chasse-Clou, évidemment) de vos commentaires…