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(c’est mieux en lettres) (j’ai fini ma maison d’arrêt, ou quoi que ce soit d’autrement intitulé : je le publie – c’est programmé – en même temps que je le dis, le 27 janvier vers 20h50) (aujourd’hui entretien) (le boulot, l’urssaf à huit mille – ouais, tu as bien lu, huit mille, doit y avoir un loup ou une erreur j’espère je ne sais plus compter peut-être et je suis tellement fatigué de ces affaire-là) un concours croisé voilà près de dix ans, c’était place Dauphine

je devais marcher en revenant de Saint Placide je suppose (Simone et Yves vivaient en face)

cette statue de la place du Châtelet, et derrière les cheminées presque invisibles de Beaubourg dite la grande maison, et au fond, ce qui nous émeut, qu’est-ce que c’est ? D’avoir mis la main sur ce type (et son fils quatre piges…) qui en a tué une cinquantaine à la Saint Sylvestre d’Istanbul boite de nuit chic ? L’interdiction de circuler faite aux voitures de plus de vingt ans – la mienne vient de passer le contrôle technique, elle est de 95, ça sert à quoi ? Faire des images et poser des mots, un billet, un atelier, une prestation ? Acheter du pain, avoir la possibilité de rire avec ses enfants, de pleurer des collègues morts, de geler dehors il fait moins quatre il est trois heures neuf on est le dix huit ? Lire (« Checkpoint » de Jean-Christophe Ruffin; le Boltanski « Enigmes et complots »; relire « Maîtres du monde »), travailler, demander, chercher… Et dormir, on y pense ?

je me souviens d’avoir emprunté ce train pour aller à Strasbourg (Kléber plus Quai des brumes) où j’avais mangé une choucroute quelque part dans ces rues-là froid pierre fendre lire, écrire, regarder compter… Se préparer : sept ou huit chapitres, le premier à Carthage, le deuxième à A., le troisième à Paname rue Cujas et Lille et continuer encore , la Villette

continuer à essayer d’entrevoir quelque chose (il est tard, il fait froid) (l’un de ceux de la collection, du 2 septembre 2010)