Huit deux cent cinquante deux
Partir deux jours, le froid, la pluie, puis le soir l’éclaircie
il y avait eu « Captain Fantastic » (Matt Ross, 2016) road movie à l’argument familiaro-métaphysique (le capitaine – alias Viggo Mortenssen – y apparaît toutefois comme un ver dans son plus simple appareil), il y avait eu les soixante dix piges loin derrière Bondoufle
(photo un peu difficile à comprendre : au premier plan, la bestiole à la broche, au second la lumière des braises) le voyage à Venise pour les heureux époux (ils y sont, là) (à Venise, pas sur la photo), la route, puis le soir au cinéma « Fuoccoammare » (Gianfranco Rosi, 2016) glaçant, la vie continue ? donc?
le soleil s’en était allé (la Syrie, le Nigéria, la Libye toute cette terreur et le scrutin pour élire celle qui continuera ? Ouvrir les yeux, fermer la télé, on disait, mais ça ne suffit plus…). Il est tard, ou tôt, on va reprendre le joug (depuis hier, à 16h34 suivant un calcul ésotérique, c’est du bénévolat, sans compter la deuxième journée : le monde, comme il est). Il est tard, il est tôt.
mais ça ne suffit plus
nous reste pitié fraternelle pour les américains avant de nous retrouver en semblable situation
Une femme présidente des USA ? Décidément (même si on peut chipoter sur ses idées politiques par rapport à l’autre facho), l’Amérique sera toujours en avance sur nous.