Quatorze dix deux cent vingt huit
(parfois je me demande quand je vais arrêter cette double fonction des dates) (et puis je continue) quand je prends le métro -ce qui ne m’arrive guère que 5 ou 6 fois par jour (je ne compte pas la nuit) (en moyenne) (pour le reste, je marche) – je change par les rues (c’est pour éviter de regarder les ordures qu’on colle au mur – c’est l’une des raisons de ma haine de cette régie qui s’est muée en syndicat, ce qui ne rend pas l’ectoplasme plus sympathique) (la compagnie des chemins de fer a réussi à faire condamner l’auteur de Monsieur Chat à 500 euros – si vous ne suivez qu’un lien ici, c’est celui-ci – d’amende (Thoma Vuille), quelle honte) (une compagnie nationale, ça, oui – foutre)
(une photo du robot de l’anti-alphaville de cet été) j’ai posé Ella sur la platine virtuelle (c’est grâce au Chasse-Clou que je retrouve cette musique) et elle me dit comme ça « just hold me tight and tell me you miss me » (la chanson, tu comprends, c’est quelque chose qui ne s’invente pas) (et ça n’a pas de prix -comme dirait Claro) (y’a là Louis qui « bathbath bath bizzz »)
(c’est un peu un « Sur le bureau » (32 numéros) : ici une image d’un ami photographe prof François Boissonnet) (tu remarqueras que les photos collées au mur sont toujours au point) je continue (j’ai fait mon travail chez Lucien), ne t’en fais pas me dis-je, continue, dehors claquent les travaux, hier soir on été voir « Hors jeu » (Jafar Panahi, 2006) une merveille (rétrospective de tous ses films à Beaubourg – prévoir le bon quart d’heure d’avance pour entrer expo tempo en cours, et la file d’attente s’étire jusqu’en haut du plan incliné qui marque l’entrée de la maison)
Ce nom flouté sur la paquebot : il faudrait un jour flouter celui de Google, ce serait marrant…