Vingt deux/Vingt trois neuf deux cent huit/neuf
Je suis passé gare de l’Est, ai retiré le billet pour Caen au début de semaine et suis tombé sur lui
qui incarnait tellement la sale guerre menée en Asie – je me souviens, années soixante comme pas mal ces temps-ci (tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire : quelle merveille d’alexandrin) (Phèdre Jeannot Racine) et j’ai marché longuement rue Saint Denis, puis boulevard retour par la République où on a nettoyé
le lion reste debout (comme la nuit) on continue à marcher, on avance sur le faubourg (ma fille va partir, tout m’afflige; j’ai changé d’ordinateur : il est resté dans sa boite, je l’emporte et le configure hors réseau – je m’en vais) et encore montant avançant, j’ai croisé ces travaux (mise en place de la fibre optique je suppose – ça m’a rappelé quand ils sont venus dans la maison brûlée pour l’y installer : un seul de ces fil y aboutissait) (mais c’est joli)
(les poèmes express à Lucien recommencent et c’est tant mieux) (je ne vais pas trop au ciné bien que le Chasse-Clou m’en ait furieusement donné envie avec ce qu’il dit de « Comancheria » (David MacKenzie, 2016),- j’y vais, je vais aller, j’y retourne)
Johnson, comme napalmisé lui-même !
Belle photo que ce bouquet de fibres…
Oui, la statue de la République est vierge pour le moment de toute inscription (si on interdisait carrément aux piétons d’aller sur la place, il n’y aurait pas besoin de nettoyer).
c’est certain : si il n’y avait plus tous ces humains qui traînent, les vaches seraient bien mieux gardées… (on devrait en parler place beauvau ou rue de Grenelle)
piétons, le soulagement de trouver mon royaume en arrivant à Avignon (mais même ici il est fragile, ne pas baisser la garde)
Vrai que c’est beau la fibre !
C’est beau comme du boudin antillais, celui qui donne envie aux filles et aux garçons de s’emmêler les pinceaux.