Dix huit/deux cent quatre
Pour faire suite aux commentaires laissés à l’atelier, pour ne pas envahir (personne n’envahit personne, je sais bien, y’en a quand même huit : je vais les reprendre dans un billet ad hoc si je parviens à trouver le temps), ça changera et ça aidera : de temps en temps passer, de l’un à l’autre.
(en réalité par rapport au journal, tout a changé, il n’y a plus rien de semblable, tout a vieilli, évolué, mué : avant, c’était mieux, on avait moins mal aux articulations, le matin on ne se levait pas puisqu’on s’était couché à pas d’heure, la vie n’était pas réglée sur le travail, ou sur quoi que ce soit d’autre, on avançait à l’aveugle (Claudio Magris, 2008 : une merveille de plus restée dans la maison brûlée) et le temps s’en allait comme il le voulait) (comme aujourd’hui, rien n’a changé tout est semblable et l’automne revient avec ses dix degrés le matin, sa pluie et ses feuilles qui choient)
Franchement si tu me demandes si c’était fréquent, je ne saurais pas te répondre, c’était les années soixante dix -4 ou 5 et suivantes tu vois- , elle travaillait avec lui, dans sa société je suppose après avoir, en soixante treize suivi une formation de dactylo chez Pigier, je crois que c’était ici, à Paris (vers Saint-Michel peut-être bien, si tu me demandes), mais je ne suis pas complètement sûr (le soir ils leur arrivaient d’aller s’en jeter un dernier pour la route -je ne crois pas qu’elle buvait d’alcool ou alors un whisky qui lui rendait le lendemain matin pénible, mal au crâne et casque lourd, mais je ne vivais plus avec elle, à cette époque-là) (on décèle quand même que la bouteille de champagne se négocie à 90 euros dans ce bouge de bar)
(pano gauche-droite : le type au bar cherche son pèze, au fond les gonzesses en jean parlent un sabir que le pékin du coin n’entrave pas) c’est comme ça, sans doute faisait-il nuit quand à l’automne ils en sortaient, ils retournaient chez eux, je ne sais pas elle certainement à pied, en tout cas, c’était un autre temps.
dédicace spéciale à l’Employée aux écritures et au titre qu’elle donnait à son projet matrimoine.
Merci de vous en souvenir (du projet) (en panne)…
@L’employée aux écritures : tentez de réparer, allez… (on a déjà fait le coup de la panne, en même temps) (si je peux me permettre) Bon courage, à bientôt…
ah ces photos de zombies… autant aller voir un film coréen !
🙂