13 sept/cent trente cinq

(tsais quoi ? l’avion, là, le truc interminable, il arrive au Caire) (jte jure, tu le crois pas, hein, mais jte jure) (seizième étape : Séville / Le Caire) (je vais aller voir le Caire un peu comment ça se maquille sur gsv mais bof pour le moment, je fatigue, je dors mieux, mais je fatigue) (j’ai résolu de programmer un truc, ça va pas être facile mais je m’en fous, j’ai résolu : j’en ai juste vingt cinq à tenir, et tous les matins vers 7h07, je pose une vue d’une ville pour répondre aux impératifs fixés par moi-même) (bon, là y’a un chien, une moto, des autochtones, en maillot de foot jaune il me semble au loin) (beaucoup de tendresse et soutien pour un autre P E R O U)

C’est au Pérou voilà tout : Yurimagas

Pour le reste voilà le lieu du drame (ce sera sans doute dans quelques heures du moment où j’écris ce billet – dix sept cinquante quatre ce mardi; j’ai mon truc maison(s)témoin à faire aussi) (normalement je me tire après demain, mais je ne sais pas exactement de quoi l’avenir sera fait exactement je ne sais)

c’est toujours

un peu semblable, des avions aéronefs ailes réacteurs hélices empennages envergures et voilures

un peu plus le bazar qu’ailleurs, peut-être aux us où tout est rangé cordeau ici moins stuveux

là c’est peut-être un musée, en s’approchant on découvre un peu

un peu comme ici ou là

enfin il y en a partout

celui du bord cadre à droite doit être en train de décoller, je présume et l’écho de son ombre lui fait comme une aura qu’aurait aimé Walter Benjamin, je suppose, mais passons, il y a un autre aéroport (et sans doute encore d’autres et de secrets j’imagine…)

on a l’impression de quelque chose d’abandonné mais ce sont là (on s’approche) (on lit Almazah airport quand même aussi)

des hélicoptères qui stationnent là… Brrr…