Vingt quatre cinq / Quatre vingt cinq trois
Je suis allé voir TNPPI mais n’ai pas réussi à rester (on lui faisait sa toilette, il fallait attendre, je suis fatigué de trop de larmes, je suis parti : la vie, parfois, me fait défaut et je m’en vais, idées noires et malgré moi, « c’est plus fort que moi », quelque chose comme ça) (je passe par le service, alors)
en achetant les fleurs dans la boutique (9e), la fleuriste me dit « j’en ai offert à mon ami, mais il a fait « ben pourquoi ? » alors j’ai dit « ben comme ça » et lui « ah bof » depuis je ne lui en offre plus (j’en ai profité pour prendre ce bouquet roses rouges coeur ardent
que j’offre à E. pour son vingt troisième printemps) en passant dans le métro, j’y ai croisé untel qui dort
un autre tel qui écoute de la musique tout en jouant sur son terminal portable
méconnaissable, puis vers le boulevard ce vieil homme et son parapluie vert mais fermé (la pluie avait cessé, on apprenait ensuite que l’Autriche n’était pas parvenue à la complète indignité -ils ont tout de même réussi à jadis se doter d’un Kurt Waldheim et à admirer un Jörg Haider, on n’oublie pas – à la radio la victoire de la pourriture brune était pourtant de tous les commentaires…) (on avait ouï aussi que 6 sur 8 dépôts raffineries étaient en grève, cependant qu’un préavis de la wtf régie autonome (elle ne se nomme plus guère ainsi) était posé pour le 2 juin – c’est quand même pas dommage, ils attendent quoi pour ouvrir les tourniquets, eux ? voir ici ces modestes propositions, peut-être ?)
(on remarque sur cette image les piques posées là par cette succursale bancaire afin qu’on ne puisse pas s’asseoir devant ses vitrines obscènes qui vantent des objets inutiles dont on aimerait pouvoir se passer : l’absolu dégoût)
oh la note finale !
(merci pour ton lien)
J’aime que Raoul Vaneigem soit toujours parmi nous, hélas on ne l’entend plus guère : son analyse de la situation présente serait précieuse…