Soixante huit et neuf/Sept et huit cinq seize
(fait beau) (debout, toujours) (même si c’est pas la nuit, on s’en fout on avance et on continue) j’ai fini la nostalgie n’est plus ce qu’elle était de madame Simone, et comme j’avais lu avant « le lendemain elle était souriante » ça fait un lot (en souvenir des Pierres Overney -souviens toi, Tramoni – et Goldman -cette place dans le 13 où on l’a assassiné de neuf balles à bout portant…)
(d’un côté de la baie, on aperçoit à peine le petit lilas en fleur)
(aujourd’hui fête de la victoire trente neuf quarante cinq -il me semble que c’était crâne d’oeuf qui voulait supprimer cette affaire-là de jour férié dans le registre de l’ordure « primat de l’économie » – en même temps je crois que la République bienveillante et cinquième lui verse toujours salairen tout en lui procurant voiture de fonction, bureau, gardes du corps et jeunes danseuses assermentées) (je blââââgue) ce n’est pas lieu de blaguer pourtant, parce que ce huit mai-là, du côté de Sétif, on tuait par milliers des algériens -ils étaient français mais ça ne compte pas) (en attendant Madagascar quarante neuf, parce qu’on n’oublie pas)
(le même sur la gauche, on aperçoit le petit olivier, là)
hier soir c’était quand même ciné avec « Baden baden » (Rachel Lang, 2016) qui n’a pas que des défauts comme on dit chez les diplomates
(apparemment un copain est venu, semble-t-il…)
et de deux jeunes frondeurs anti chaussures
oui, souvenir Sétif