Vingt vingt et un

(quand je pense que ce type a mitraillé une centaine de personnes (soixante dix morts, putain), qu’il a flanqué une bombe quelque part dans Oslo (et encore une quinzaine) et que cette pourriture se plaint de traitement inhumain qu’il subirait, je vois que ce monde marche vraiment sur la tête) (j’ai tort, sans doute, mais c’est plus fort que moi)

(en même temps, l’honneur est sauf : le premier ministre prolonge l’état d’urgence de deux mois, il y a du football et du vélo, tu comprends)

(je ne sais pas si je suis devenu un vieux con réactionnaire ou un (wtf) « bourgeois bohème », mais en tout cas j’en ai ma claque de ce type d’actualités, ce qui fait que, comme pour la télé, je vais m’abstenir d’écouter la radio)

(on remarquera cependant que l’humeur reste tendre : c’est pour noyer le poisson)

les divers instants, matins, soirs, des arbres de la cour (de la musique ? et mieux encore, le travail de Mathilde Roux -je l’ai mené avec elle, certes, mais elle a tout fait sur la vidéo – sur la classe de SEGPA et ses oeuvres… une vraie merveille… j’adore ça : merci à elle – et à eux…)