Vingt six dix quinze
(j’ai regardé « à bout de souffle » (Jean-Luc Godard, 1960) pour la maison(s)témoin, lequel n’a pas spécialement vieilli – une haine des femmes…) (il y a là un Daniel Boulanger en flic (Vital) prompt à la gâchette et un Jean-Pierre Melville – c’est un pseudo, en effet- (Barbulesco ou quelque chose) qui joue le rôle d’un écrivain machiste et célèbre interrogé sur la jetée (non pas de Chris Marker mais) d’Orly) (à l’image un plan des feuilles d’automne
à travers les grilles, puis intra muros, un lumignon auquel manque une plaque indicatrice
(grève : chômage technique; hier après midi, poireautant un moment de13h45 à 15h devant ledit, arrivée d’un type chauve, tout de noir vêtu, lunettes rondes (sortie d’un quelconque Madmax ou quelque chose) qui souriait, parlait à son téléphone portable dans les dorés, puis condescendant, voyant des enfants jouer à dessiner avec des feutres sur les plots de l’entrée : le mépris, inconscient, revendiqué par ce sourire vis à vis des grévistes et de ce qui, on le voyait bien, lui apparaissait comme une leçon de divertissement donnée par des enfants à un établissement qui ne voulait (comme de juste) rien lâcher m’a fait froid dans le dos : la direction, c’est celle-là…)
ne sais commenter
juste dire le plaisir, pour aujourd’hui et les autres jours, le plaisir pris à suivre ce journal
toujours différent mais là (le plaisir)