Vingt dix quinze

non, ça ne ressemble pas à Venise (acheté à crédit deux livres de Tiziano Scarpa) mais c’est une ville où il se trouve des palais : c’est la ville lumière dit la chronique, mais il y a sur le faubourg, par exemple (c’est dans le 10 je reconnais) le palais des glaces (un genre de théâtre, les glaces je ne sais : sans doute pour faire de l’ombre à Versailles et sa galerie (je flanque un lien quand même allez)) et ici, caché par cette palissade de bois aggloméré, celui du commerce (si ça se trouve le bidule est classé; au fond une sorte de boite de nuit -jamais été ou alors si ? une fois ? aucun souvenir, je hais ces lieux-là, tout comme ce palais par ailleurs); il y a quelques années on y avait installé une sorte de ramassis de boutiques de fripes-déko (je me demande s’il n’y avait pas de la bouffe exotique ?) comme on dit, ça vous avait un air de puces de Clignancourt destiné au chineur friqué qui s’installe par ici depuis une dizaine d’années (par exemple il y a là des cours où les lofts sont « tellement agréables à vivre ») (ça provoque chez le pékin moyen des envies de gerber mais n’importe : le pékin s’en va travailler, là)

(ça va faire un feuilleton, cette affaire-là), si ça se trouve : moche mais tant pis)

A l’image, en passant sur le pont du canal (champ, au zoom

et passant, contrechamp au zoom)