Un dix quinze
En passant par le faubourg
(c’est le bazar, hein) je me disais que la municipalité allait à présent mettre en place, pour essayer, des amendes (soixante huit euros quand même) afin d’ « inciter » les fumeurs à ne plus jeter leur mégots sur la voie publique (rendre la ville plus propre, quelle merveille) – je ne m’en tamponne pas, même si je ne fume plus depuis des lustres (2) : il y a dans cette société de précautions des relents écœurants – je marche dans la rue, et me pose des questions : qui va payer pour les déchets des centrales nucléaires qui rendent nos villes plus illuminées (on va en parler aux gens qui vivent à Bure tiens) ? et pour les débordements du réacteur européen et préssurisé (on pourrait poser la questions aux types qu’on emploie sans contrat de travail et qu’on importe comme de la viande) ? Il fait beau sur Paris, aujourd’hui. Ailleurs on massacre. Comme c’est octobre qui commence, le moral comme les jours baisse, mais tant pis, hier j’ai fini le bazar de société civile des artistes multimédia, aujourd’hui (à chaque jour une peine) j’essaye de comprendre pourquoi je fais ce que je fais, demain autre chose : inanité de toute chose, désespoir qui suit la manie, jte jure des fois, je fatigue… (je place là ce groupe qui tous les trois mots glisse un « fuck » ou un « WTF », même si les frasques de Robert de Niro me semblent déplorables, même si ce n’est rien d’autre que ce que c’est qu’un acteur de cinéma)
Ray Liotta, Robert De Niro, Paul Sorvino, Martin Scorcese, Joe Pesci