le tour du monde (2)
Une sorte de feuilleton ? J’ai des scrupules, c’est que sur ce monde-là se déroulent aussi des atrocités, c’est sur ce monde-là (« ces temps-ci, dit la chanson, je l’avoue, j’ai la gorge un peu âcre… »).
A l’extrême gauche (sur la photo seulement) on trouve la Chine, puis le Corée (les deux), puis l’archipel ces îles-là : le Japon, le Pacifique (si mal nommé) et les îles (sous le « North Pacific Ocean » qu’intitule le robot) qui sont la destination finale de cette étape. Hawaï. Mais non : on s’arrêtera au Japon (c’était imprévu).
Est-il besoin d’évoquer le jour de la Saint Amour mille neuf cent quarante cinq, ou ce onze mars deux mille onze ?
Pratiquons le zoom avant : la destination sera Nagoya, c’est à peine si on distingue avec ces écritures et ces tracés de voies ou de frontières qu’impose la machine (on en les ôte pas, si ? moi je n’y parviens pas).
Plongeons, zoom avant.
Si on me demandait, je dirais qu’il s’agit d’une île artificielle (mais je n’ai pas cherché, je suis en retard) : il s’agit de l’aéroport où l’avion solaire s’est hier posé, les conditions météo étant ce qu’elles sont (mauvaises à quelques jours, là-bas comme ici). Il ne s’agit pas d’une course, on le sait, mais d’un record.
L’aéroport posé sur la baie, et dans la baie, aussi, les bateaux : de toutes sortes…
Je perds mon axe (la ligne pointillée, fournie en kit par la machine, peut guider : elle est plutôt orientée nord sud…), mais n’importe : les bateaux, qui croisent (ici un méthaniers je suppose)
rétablir la vérité, donc le méthanier (disons)
les deux petites vedettes qui font la course, là
(ce sont peut-être d’énormes croiseurs militaires ?), ce joli paquebot bleu (?)
les uns remontent, les autres descendent, d’autres stationnent dans d’étranges dispositions
très bizarre, l’appontement de pétroliers (j’en sais rien, jte jure que je suis pressé) : ici le petit qui traine derrière lui ses fils d’orange
et le bateau-mère (ou père je ne sais) où s’accostent d’autres au travail
(pour les « H » j’opte pour des appontements pour hélicoptères), il en est de toutes les catégories, certains sont à quai, non loin des pistes
d’autres arrêtés près des rives (on souligne bord cadre, en bas, le petit bâtiment aux carrés rouges et blancs)
on le discerne à peine, ici on le voit mieux
bateaux et aéroplanes, avions, mobilité déplacements, un feuilleton pour tenter d’oublier (ce matin, on démolit, sous les lignes du métro de la ligne qui va de Nation à Etoile, en passant par Belleville et Barbès, le campement de quelques centaines de tentes de sans-abris)
les pistes, les aéronefs, les voyages, les suppléments de bagages
les uns se posent, les autres sont en partance, « là-bas brille la paix, la rencontre des pôles… » (disait Claude Nougaro, j’adore cette chanson), oui, là-bas, mais où ? Tu me diras…
où ? autre part, toujours autre part
et puis dans chaque endroit où elle n’est pas la paix, la vie qui tente de la reconstituer par petites touches
Je l’ai vu atterrir (heureusement, pas « en catastrophe »), l’avion solaire, et j’aime bien toutes ces vues plongeantes de bateaux (le petit avec ses fils oranges, les deux vedettes qui font la course (peut-être des « go fast » sur mer avec cargaison « héroïque » à bord ?), le paquebot bleu…
Finalement, tu t’es un peu transformé toi-même en drone, c’est drôle !