Des couleurs, un film
Sait-on jamais ce qui va arriver ? C’était un jour de pluie, ce n’est pas que nous n’avions rien à faire, mais allant regarder les mails, et comme il y avait là (médiathèque de Condé-sur-Noireau, bocage, Suisse Normande etcetera etcetera) une exposition, nous l’avons visitée. Un peintre local (moi j’aime le local), mais le coloriste, la tendance, les motifs, j’ai adoré tout ça dans ce travail. Je ne sais pas qui est cet homme, il se nomme Claude Quiesse. Il a donc un site.
Tant mieux, j’ai vu ses dessins et ses sculptures, qu’il a réalisés en pensant au Maroc, si j’ai bien compris.
En réalité, je ne comprends jamais rien : j’ai regardé ce qui était proposé, et j’ai aimé les couleurs, les gens, les choses.
Voilà tout. Je le livre, je ne sais pas exactement pourquoi, mais il est dans la nature de ce blog de rendre compte, en un certain sens (lequel ? c’est la question), de ce que je vois, ou vis, ou parcours, ou traverse.
Juste avant (ou juste après, je ne sais plus exactement), nous avons loué un Dvd « Séraphine » (Martin Provost, 2008) que nous n’avions pas vu lors de sa sortie en salle : comment dire, l’éloignement et la proximité des deux artistes, des couleurs ou des choses ? Je ne sais pas exactement, je vois bien qu’ici, l’amour des formes et des gens, des danses et des voiles, tandis que là-bas, cette peintresse qui aimait les arbres, leur parlait, qui parlait couleurs et teintes, un téléscopage ou un hasard, je n’en sais rien. En tout cas, une force de l’image
et des choses, je lisais je ne sais plus exactement où un auteur (ou une) parlant de « l’état des choses » et il y avait dans ces dessins, ces images, ces toiles ou ces sculptures des souvenirs et des ocres, des bleus et des rouges qui m’ont suggéré la Méditerranée, un peu de celle où à quelques mois j’ai su me mouvoir avant même de marcher (c’est l’idée que je m’en fais), ou pour « Séraphine » cette Picardie, plate, verte, ventée, ces fleurs et ces arbres, quelque chose de tellement terrien.
J’ai pris quelques photos, il y avait un accrochage comme il se devait, une petite salle, dans une sorte de petit musée, premier étage, je ne crois pas que cette exposition dure plus loin que le début du mois de mai, les oeuvres sont magnifiques, je ne suis pas très sûr de parvenir à les rendre ici à leur vraie dimension (je suis plutôt même sûr que non) mais tant pis, voilà tout.
Merci à lui.
En réalité, je ne comprends jamais rien : j’ai regardé ce qui était proposé, et j’ai aimé les couleurs, les gens, les choses. (merci de me permettre de penser souvent cela) mais en fait les mots ensuite et les images en disent plus sur cette composition ouverte mais serrée, sur la richesse de la pâte
Grâce à toi, on ne se demandera plus « Qui est-ce ? ».
@ brigetoun : ça a une épaisseur, en effet (mais de là à la comprendre…), et bienvenue au club…!
@ Dominique Hasselmann : non, ça, maintenant, on le sait…